doute sur entraxe solive

Oui, les entraxes sont trop important et du coup les solives sont sous-dimensionnées. Le problème d'intercaler d'autres solives, c'est qu'elle ne seront pas de même section et pas sèches, alors que celles qui sont en place sont sèches et déformées. Meilleurs moyen pour obtenir à terme un plancher qui fait des vagues.

Ne pensez-vous pas qu'il serait plus judicieux de refaire l'ensemble avec des solives neuves fixées sur muralières ? Des 75 x 225 seraient possibles avec entraxes de 357 mm, A vous de voir.

C'est ce que je craignais, et que j'aurais voulu éviter... Si c'est le seul moyen, je vais devoir m'y résigner.

Mais si je trouve de vieilles solives, issues de démolition de vieilles bâtisses, de section similaire ou plus grosse. Donc un bois bien sec. Est-ce que ce serait faisable?

Et puis j'avoue que je suis un peu sceptique sur la solidité des fixations des muralières sur un mur en pierre et chaux...

Oui, c'est possible mais au minimum les mêmes sections et il faudra lambourder pour aligner de niveau le plancher.

A vous de voir le plus simple, en tout cas, perso je ne m'embêterais pas, ce ne sera que du vieux, alors que repartant en neuf vous ne verrez pas la fin. 

Merci pour ce retour.

Quelle serait la section nécessaire des lambourdes dans le cas où je reste sur du vieux?

Je me pose également une question : bien que je pense que cela ne soit pas habituel, peut-on utiliser différentes essences sur un même solivage? En partant du principe d'utiliser des essences d'à peu près même dureté. Avec du chêne je pensais notamment au châtaigner, il me semble que le douglas aussi à une dureté similaire.

Cela n'a pas grand chose à voir. Dans un plancher d'habitation, le dimensionnement ne se fait pas sur la résistance mais sur le module d'élasticité qui détermine la flèche et donc la déformation. Que vous preniez du résineux et du Chêne, leur modules d'élasticité sont assez proche et donc cela ne changera presque rien.

Avec des entraxes proches de 500mm, des lambourdes de section 75 x 50 ou 63 conviendront très bien si elles sont en bois sec maxi 18% et en qualité menuiserie sans nœud ou petites nœuds attachés. (Je précise cela parce que la section est une section de chevron en bois de charpente)

Je vois, merci pour ces précisions.

Pourquoi trouve-t-on beaucoup de chêne dans les vieilles bâtisses alors? Est-ce simplement dû à la disponibilité des matières premières? Une méconnaissance, à l'époque, des caractéristiques mécaniques des bois, des équations structurelles?

Parce que le Chêne est une essence durable et qu'à cette époque les constructions devaient êtres transmises pendant des décennies voire des siècles, de plus on ne disposait pas des produits de traitement des bois résineux.

Merci pour les informations technique et le petit cours d'histoire de la construction bois :)