Renfort d’un plancher bois ancien sans solives – ajout de solivage secondaire ?

désolé la mise en forme à sauté, et je ne peux pas éditer mon message 

A la vue des photos transmises, il apparait que les poutres et le parquet ne sont pas de la même époque.

A priori, sous réserve d'une expertise de l'état desdites poutres et de l'état de leurs têtes encastrées dans les murs, leurs sections en rapport avec leurs portées et entraxes conviennent mécaniquement.

En revanche le parquet plus récent que les poutres est manifestement un parquet pour le moins de mauvaise qualité, voire de récupération et de plus très mal posé.

C'est lui qui fléchi à la marche alors que l'ensemble n'est pas encore soumis aux charges conventionnelles. Son épaisseur est sans doute insuffisante, probablement 21, 23 voire peut-être 25mm (mais j'en doute), trop faible pour une portée entre poutre de 1 mètre.

Poser des solives perpendiculaires aux poutres et donc parallèles au parquet ne servira donc à rien.

Il faudrait poser des solives parallèles aux poutres et donc perpendiculaires au lames de parquet. 

Mais sur une portée de 5m50, si on intercale deux solives soit des entraxes de 0m33 il faudrait une section de solives de 100 ou 120 x 240 en BMA (Bois Massif Abouté) pour avoir un chance d'obtenir un bois sec pour limiter les déformations.

ATTENTION : Il ne s'agit là que de pure théorie.

Je m'explique, en dehors de régler le problème kafkaïen de la fixation desdites nouvelles solives entre les poutres, le parquet quant à lui ne sera pas fixé sur ces nouvelles solives et s'en suivront inexorablement des bruits et grincements extrêmement désagréables dus au fait que rien ne garantira le parfait contact entre parquet et solives.

Pour autant, vous aurez créé un pis aller qui ne donnera aucune garantie sur la durabilité des poutres d'origine et de leur état sanitaire dans leurs scellements dans les murs. 

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Merci beaucoup pour votre retour détaillé, c’est très instructif

Vous soulignez avec justesse que le parquet est probablement la principale faiblesse de la structure actuelle. Je comprends aussi que poser des solives perpendiculaires aux poutres existantes (donc parallèles au parquet) n’améliorerait en rien sa tenue, puisque le plancher resterait « flottant » entre les poutres.

Cela dit, je cherche une solution de renforcement réaliste, sans devoir déposer le parquet existant, pour des raisons pratiques, économiques et techniques (plancher ancien cloué + murs en pierre non droits, etc.).

Ma question :

Existe-t-il des solutions de renfort par le dessous, sans déposer le parquet, qui permettraient malgré tout de :

• Rigidifier l’ensemble (réduction de la flexion et des effets "mous"),

• Répartir mieux les charges entre les poutres (par un effet de diaphragme, par exemple),

• Éviter ou limiter les grincements

Par exemple :

• Un contreventement par plaques d’OSB vissées en sous-face (type caisson rigide solidaire),

• Une pose de solives parallèles aux poutres mais désolidarisées du parquet

• Ou toute autre approche compatible avec la configuration actuelle.

Je suis bien conscient que cela resterait une solution partielle si le parquet est en trop mauvais état, mais je cherche une voie médiane entre l’inaction et la dépose complète du plancher, que je voudrais éviter si possible.

Pour compléter, les poutres semblent en bon état structurel : elles ne présentent aucune flèche perceptible à la marche, et restent parfaitement rigides lorsqu'on se déplace à leur aplomb.
Seul l'aubier est localement attaqué à certains endroits, mais une entreprise spécialisée interviendra prochainement pour réaliser un traitement curatif contre les insectes xylophages.

Merci encore pour votre aide

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Pardonnez-moi, je suis désolé, mais la réponse est techniquement et objectivement non.

Tout ce que l'on pourra vous proposer ne sera qu'une illusion d'un ''mieux'' illusoire et non pérenne à moyen et long terme, de plus le choix des matériaux, des organes de fixation et de la mise en œuvre seront  déterminant.

En tant qu'Expert, je n'ai pas le droit de vous encourager dans une voie de réparation partielle que je sais couteuse et non durable.