Isolation et rénovation d’un parquet massif
Bonjour à tous, Je suis en train de démonter très délicatement un parquet massif pour tenter d’améliorer l’isolation phonique et thermique, tout en espérant réduire des grincements qui sont particulièrement importants (il suffit de bouger une oreille pour que ça grince). C’est un parquet en chêne massif de 22mm, posé sur des lambourdes de résineux, elles-mêmes sur des solives de 220mm doublées sur champ. Au-dessous, une chambre avec un plafond de plâtre sur lattis. L’isolation phonique est désastreuse : on entend parfaitement depuis l’étage quelqu’un qui parle normalement en dessous, sans parler des grincements déjà évoqués (j’en profite pour nettoyer les rainures, encrassées par des dizaines d’années d’usage : je me dis que ça doit aggraver les grincements). Je me pose plusieurs questions : - y-a-t’il un intérêt à changer les lambourdes pour mettre la même essence que le parquet ? - l’écartement entre les lambourdes est très aléatoire et varie de 300 à 550 mm. Est-il opportun d’en rajouter entre celles qui sont très espacées pour tenter de limiter les grincements ? L’ajout d’une bande résiliente entre les lambourdes et les solives est-elle utile pour agir sur la propagation des bruits (sachant qu’elle sera de toute façon percée par des pointes et que cela suppose de démonter les lambourdes existantes) ? - est-il pertinent d’employer des pointes torsadées (à tête plate) pour refixer les lames ou des pointes lisses sont préférables pour permettre au bois de « vivre » librement ? Et concernant les lambourdes, leur fixation par des vis est-elle à proscrire comme pour les lames de parquet (je ne voudrais pas abîmer le plafond du dessous en rajoutant des lambourdes avec des pointes) ? - concernant l’isolation, je pense mettre de la laine de verre d’environ 250 mm entre les solives et reposer une couche plus fine dans l’autre sens entre les lambourdes. Cette couche plus fine peut-elle être remplacée par des panneaux découpées afin de rigidifier l’ensemble ou est-ce que cela pourrait être contre-productif en créant des risques de pourrissement faute de circulation d’air ? Faudrait-il dans ce cas mettre en sous-couche, en contact avec le lattis, un pare-vapeur ? Cela fait quelques questions et je remercie par avance ceux qui voudront bien me lire ! Christophe.
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