Plancher bois question examen

Le sujet est complet, là ?

C'est lunaire.

C’est jouable : Plancher de type habitable – Charges permanentes 100kg/m²sans plafond, comprenant le solivage, les poids propres, le parquet et 150kg/m² de charge d’exploitation. Soit pour le calcul à l’EC 5 en classe d’emploi 2, 145kg/m² de charges permanentes et 105kg/m² de charges temporaires.

3 poutres principales en Chêne C30 H <25%, Portée 8000 – Bande de chargement 3575 - Section 300 x 550 – Poids unitaire 990kg – Réactions aux appuis 4070kg – Taux de flexion 42%  - Taux de cisaillement 31% - Flèche à terme après fluage L/460 – Déformation maxi attendue 17mm.

L’escalier sera posé parallèlement le long de l’un des deux murs de 8 mètres ce qui laissera un palier de 2 mètres.

La quatrième poutre de section 300 x 550 est délignée en une poutre de section 147 x 550 et 2 x 73 x 550.

La section 147 x 550 pour une muralière et les deux poutres de section 73 x 550 pour la muralière opposée et pour la solive d’enchevêtrure.

Solive d’enchevêtrure – Portée 8000 – Bande de chargement 1788 au niveau du palier et 1238 coté trémie – Une charge réglementaire de 60kg/ml a été comptée pour appui sur garde-corps - Section 73 x 550 - Poids unitaire 240kg – Réactions aux appuis 1320kg coté palier et 920kg à l’opposée – Taux de flexion 43%  - Taux de cisaillement 40% - Flèche à terme après fluage L/460 – Déformation maxi attendue 17mm.

Solives courantes BM résineux C24 – Portée 3275 – Entraxes 450 (Pour parquet massif 23mm) Charges permanentes 75kg/m² et Exploitation 150kg/m² - Section 75 x 150 – Réactions aux appuis 180kg – Flèche à terme après fluage L/310 – Déformation maxi attendue 10mm.

(Pour votre information, la rédaction de cette réponse a nécessité 1h)

Bonjour, merci pour votre investissement. 

En effet, cette question est assez complexe, je m'y suis donnée durant 2 heures hier soir mais sans résultat... 

C'est quoi comme examen ?

Un examen de construction dans la filière architecture d'intérieur... Je suis en 2e année de bachelier !

C'est au-dessus de votre niveau, ce n'est pas à l'architecte de donner les sections de bois etc. c'est au BE charpente. Effectivement, vous pouvez vous baser sur ce que je vous ai écrit, je pense qu'il y a eu un calcul préalable dans la mesure où la section des poutres n'est pas tombée du ciel par hasard.

Dans la réalité on abandonnerait les poutres Chêne, parce que celles qui devraient être achetées en complément ne seraient pas sèches, ce qui occasionnerait des déformation différentielles. De plus, des réactions aux appuis de plus de 4 tonnes sur une surface de 150 x 300 dans la maçonnerie sont ingérables avec plus de 9 kg/cm². Et je n'évoque même pas la mise en oeuvre de poutres d'une tonne dans les emplacements de scellements.

La solution est de faire un solivage de portée 8 mètres, avec des entraxes de 450 en bois lamellé-collé GL24 et une section de 135 x 360mm. Du point de vue coût, on doit même s'y retrouver aussi bien sur le bois que sur la mise en oeuvre. 

Très théorique, mais pas réaliste.

Merci pour vos réponses ! Un autre énoncé que nous avons est celui-ci: Sur chantier l’entrepreneur vous apprend qu’il s’est trompé concernant la longueur des gites. Vous aviez prévu des gites de 5,80m (pour une portée de 5,80m) avec fixation par sabot. L’entrepreneure a réalisé la coupe à 5,65 m. Quelle solution proposez- vous afin de remédier au problème et de limiter au maximum le retard sur chantier dû à cette erreur de l’entreprise. Expliquez et développez votre réponse. Argumentez votre réponse de dessins si nécessaire. Savez-vous ce qu'on peut faire pour résoudre ce problème svp ? Je n'ai pas trouvé de solution cohérente. 

1) Le terme de ""Gites"" est une appellation régionale ou belge qui n'a rien à faire dans l'énoncé d'un examen national, le terme officiel est SOLIVE.

2) Portée 5800 sur sabot, imaginons 5795 pour un assemblage moins bridé. La coupe étant de 5650, il manque 145mm. La seule solution est de fixer des muralières de 75mm commercial soit 73mm réel sur les murs et non seulement vous aurez rattrapé la bêtise, mais si vous accordez les arases supérieures des solives et celles des muralières cela vous évitera de poser un cours (entretoise d'extrémité pour le repos des rives longues du plancher) de solive en extrémités de travées..

La fixation des muralières dépendra de la nature du mur et des réactions d'appui des solives, donc des charges à reprendre.

Oui en effet, je suis dans une école Belge. Rassurez vous on nous apprend les deux termes ! Merci pour cette réponse, je n'y avais pas pensé :°))