Bardage bois sur mur en parpaings

Je vais essayer de vous éclairer sur le fait que vous n'avez pas de réponses à vos questions...

Votre conception est tellement hors sujet, et conçue en dépit du bon sens qu'il est impossible de vous donner une réponse précise.

L'impression générale est que vous avez trop de lacunes pour qu'on puisse vous aider concrètement.

Un peu comme un élève de 4eme qui tourne à 8 de moyenne en physique, et qui veut débattre de la théorie des cordes.

Comment voulez-vous qu'on discute, qu'on explique les choses à quelqu'un qui nous demande sérieusement si c'est gênant de mettre en œuvre une cheville à frapper dans le vide ???

C'est un peu comme si vous nous demandiez si c'est une bonne idée de mettre une prise électrique dans votre baignoire, le bon sens doit intuitivement vous permettre de répondre à cette question.

Je vous conseille de passer par un professionnel pour réaliser vos travaux.

Bonjour et merci pour votre réponse,

Je vais repréciser ma demande pour clarifier :
Comme nous ne voyons pas les joints entre parpaings à travers le dégrossi de l'enduit (ou qu'à de très rares endroits), nous allons tenter au maximum de nous reprendre dans les joints des parpaings mais certaines chevilles risquent de tomber dans le creux du parpaing (et non pas dans le vide), elles traverseraient tout de même les deux alvéoles. Par expérience, je sais qu'il n'y a pas de problème de tenue dans le temps dans ce cas pour les petites charges mais la question était de savoir si cela était trop risqué et s'il était plus pertinent de se tourner vers des chevilles spéciales parpaings creux dans les cas où nous tombions sur le creux des parpaings.

Merci d'avance aux personnes pouvant nous éclairer.

Bonne journée.

Un creux, c'est du vide entouré de matière.

Donc du vide.

Mais je vais vous laisser à votre optimisme.

Bonne chance.

Pour compléter, si vous ne pouvez pas faire un double lattage, il plus judicieux de poser un bardage horizontal.

Bonjour Boisphile,

Merci pour la réponse. Je vais regarder au niveau des épaisseurs de double lattage pour rester sur un bardage vertical.
Par curiosité, pourquoi ne conseillez-vous pas le lattage en diagonale pour un bardage vertical ? J'ai déjà eu l'occasion de le réaliser sur une ossature bois avec un professionnel mais peut-être que le support n'étant pas le même, les règles changent ?
Concernant les fixations, je vais tenter de "gratter" le dégrossi d'enduit afin de trouver les joints entre parpaings pour me reprendre dedans. Ça prendra du temps mais ce sera plus durable. Je peux également me reprendre dans le chainage horizontal.

Bonne soirée

On trouve toujours des particulier et des professionnel qui pensent détenir la panacée universelle par conviction personnelle, ce n'est pas pour autant que cela peut être la règle.

Vu que vous êtes parti pour le faire, je vais quand même vous donner quelques conseils de bon sens, même si le bardage bois n'est pas ma spécialité.

Boisphile me corrigera si je sors une bêtise.

Tout d'abord, en extérieur, la règle de base pour pérenniser un ouvrage bois, c'est d'assurer une bonne ventilation.

Ne descendez donc pas votre bardage à moins de 20-30 cm du sol, et ne le montez pas à plus de 10 cm du toit.

Pensez à la ventilation de vos liteaux, donc interposez une cale de 5mm entre celui ci et le mur, à chaque point de fixation.

Enfin, revenez à un coefficient d'élancement plus faible de votre bardage, pour moi, en 21 mm d'épaisseur, vous ne devriez pas dépasser le 120 de large, sinon, c'est le tuilage assuré.

Passez de l'huile de goudron de pin sur votre bardage, y compris sur les tranches.

Du moins, si de ce que j'ai compris de votre projet, votre pose se rapprochera plus d'une terrasse verticale que d'un bardage.

De plus, si c'est bien le cas, je vous conseille plus d'utiliser des vis inox A2 que des clous.