Démonter et remonter les dalles de plancher aggloméré de 25mm

Mon avis est que lorsqu'il s'agit d'un plancher structurel, les dalles doivent être fixées au solivage. S'agissant de solivage métallique, on doit utiliser des vis auto foreuse d'une longueur suffisante pour que le filetage de la vis dépasse de 5 mm l'aile du support. Tout cela est bien précis et décrit dans le DTU 51-3.
Par ailleurs, le silicone n'est pas du tout adapté à ce type de fixation.
Il faut utiliser des mastic colle de type Sikaflex Pro 11FC ou du MS 30 de chez Olivé.
Et bien sur, comme pour un plancher sur solives bois, il y a obligation que les petites rives des dalles reposent et soient fixées sur les solives, ce qui implique que l'écartement des solives doit être optimisé en fonction de la longueur utile des dalles.
Toutes ces précisions car une entreprise qui fixe un plancher simplement au silicone est forcément merdeuse et tout le travail doit être au même gabarit.

Bonjour,

Merci pour votre réponse fort intéressante.

Qu'appelez vous plancher structurel ? Car actuellement, le plancher est en pose flottante (12,5m x 4,5m).
Donc est ce vraiment nécessaire dans mon cas de les visser dans le solivage métallique) ?

J'ai négocié avec l'entreprise qu'elle me livre des nouvelles plaques (CTBH 25mm - 2,05m x 0,925m) afin de le faire moi-même.
Malheureusement, le solivage n'est pas un sous-multiple des dimensions des dalles. Donc, certaines petites rives tombent ente 2 solives. Aujourd'***, je ne peux pas modifié le solivage.
Donc, la meilleure solution est elle d'accepter que les petites rives tombent entre 2 solives si les joints sont en quiconces ou couper les dalles au niveau des solives et re-faire une rainure ?

De plus, la colle qui m'ont laissé pour coller les dalles est : EMFIMASTIC.

D'avance merci pour vos commentaires
Cordialement

Un plancher structurel est un plancher porteur, pour du stockage ou de l'habitation.
Dans ces conditions, il doit être fixé au solivage.
Compte tenu des difficultés de vissage dans le métallique et compte tenu des variations dimensionnelles différentielles et bien que ce ne soit pas une obligation réglementaire, il est sage de poser et fixer des lambourdes bois perpendiculairement au solivage métallique, ce qui permet un réglage selon les dalles.
Lorsque les petites rives ne sont pas portées, l'assemblage en "H" majuscule formé par les deux rives longitudinales et les petites rives est un point faible de l'ordre de 20 %, ce qui n'est pas rien.
L'idée de refaire les assemblages est à oublier car l'assemblage est conique avec un dégraissage en sous face, ce qui sous entend un outillage spécial.
En fait, en voulant le faire vous-même, vous leur sortez le cul des ronces et je comprend qu'ils vous fournissent les dalles et la colle, comme une patate chaude ………………bien contents d'être débarrassés de cette ""***"".
Comme cela vous endossez la responsabilité et si ce n'est pas conforme et qu'un jour vous voulez revendre, ce sera signalé comme non-conforme………………….

Ah ! j'oubliais une chose importante :
Le plancher mesurant plus de 7 mètres de long, il vous faut ménager un jeu de 8 ou 10 mm au milieu.
Ce jeu peut être réalisé après la pose, sur une lambourde, avec quelques traits de scie circulaire.

Bonsoir et merci pour vos renseignements.

Si je désire le faire moi-même, c'est que cette entreprise (qui fait parti des plus connu en IDF en structure métallique) a oublié de traiter contre la corrosion les soudures reliant le solivage (ca aurait dû être ainsi: http://static.skynetblogs.be/media/142403/dyn003_original_800_535_jpeg_2644503_79be55f1b5b2439007544a63d930f58d.jpg)
    
Donc, le chef de chantier voulait décoller les plaques, traiter les soudures et re-coller les mêmes plaques (d'où mon premier mail). Ne voulant pas qu'ils re-collent les mêmes plaques, j'ai seulement réussi à négocier qu'ils me livrent des nouvelles plaques et que je le fasse moi-même.

En parcourant ce forum, je me suis aperçu que le plancher n'était pas correctement posé (jonction des plaques ne tombent pas forcément sur une solive) d'où mon désir que si je refais ce plancher autant le faire dans les règles de l'art. Malheureusement, c'est bien plus compliqué que prévu.

Je ne comprends pas pourquoi ces grandes entreprise ont le droit de tout faire et n'importe quoi !
S'ils ne repectent en rien la DTU 51-3 (vissage du plancher, jonction des dalles sur le solivage et joint de dilatation car longueur de 12 mètres), vers qui puis je me tourner pour les obliger à respecter ces normes ?

D'avance merci

Et bien il faut expliquer au chef de chantier qu'il ne respecte pas le DTU 51-3 qui est une norme et qui, comme toute les normes est le minimum à respecter et que vous le mettez e demeure de refaire correctement faute de quoi vous prendrez un expert.
Tout le monde essaie de gratter, les prix sont tellement tirés qu'ils économisent partout et surtout sur les temps de chantier où la main d'œuvre est la plus chère.
Je connais personnellement une grande entreprise nationale de construction de MOB dont le patron passe à la télé, donne des conférences et pour autant ne fait pas un seul chantier sans *** ……………
Ils peuvent rouler à 180 sur l'autoroute pendant des mois sans se faire prendre et s'en venter, est- pour autant à conseiller ? Alors le jour où ils se font prendre tant pis pour eux, ils payent et là, c'est leur tour.

Bonjour,

Merci pour tous vos conseils.

Le problème est que je n'ai pas la DTU 51-3 qui est apparememnt payante pour les particuliers.

Pouvez vous m'extraire les passages concernant le plancher structurel et plus particlièrement pour le vissage du plancher, jonction des dalles sur le solivage et joint de dilatation pour els longueur > à 7m ?

D'avance merci
Slts

Voilà :

5.1.3.3 Accessoires de fixation
— Sur structure métallique
Les vis auto-taraudeuses pour fixation sur structures métalliques doivent avoir une longueur telle que le filetage dépasse d’environ 5 mm de la sous-face du profilé métallique.
Les vis auto-taraudeuses ne peuvent être utilisées que sur des profilés ayant une épaisseur de métal au moins égale à 2 fois le pas des vis utilisées.

5.1.5 Exécution des ouvrages
5.1.5.1 Appuis
Les lames à planchers, planches ou panneaux doivent reposer sur 3 appuis au moins.
L’entraxe des solives doit être un sous-multiple de la longueur des panneaux retenus et éventuellement de celle des lames pour que les petits côtés de ceux-ci soient supportés.
Selon la nature du revêtement de sol, ils sont posés :
— à bord jointif, cas des chants rainurés, dans ce cas, les dalles constituant le plancher d’une même pièce sont disposées de telle manière qu’un espace de 10 mm soit prévu sur toute la périphérie de la pièce et éventuellement aux zones de fractionnement.
Dans tous les cas, les rives des panneaux parallèles aux appuis doivent reposer sur un support continu. Les rives
perpendiculaires doivent être soit supportées, soit usinées et assemblées, afin que la jonction entre les panneaux
permette la transmission des charges et satisfasse aux conditions de résistance prévues en partie courante.
NOTE En dehors de l’obligation (5.1.3.1), il est conseillé de coller les panneaux entre eux.
Le recouvrement sur les appuis doit être de 18 mm au minimum, 20 mm étant conseillé.
En raison de l’impératif de pose à coupe de pierre, la pose sur deux appuis est exceptionnellement admise sur des petites surfaces.

5.1.5.3 Autres prescriptions d’exécution
Dans le cas de pose à bords jointifs collés ou non, la surface d’un seul tenant est limitée à 40 m2 pour le contreplaqué
et à 30 m2 pour les autres panneaux, le plus grand côté n’excédant pas 7 m.
Des zones de fractionnement sont prévues à cet effet chaque fois que nécessaire.
En règle générale, les lames planches ou panneaux sont orientés de telle sorte que leur longueur soit perpendiculaire
au solivage.
Si les documents particuliers du marché prescrivent une aération de la sous face du plancher, l’entrepreneur doit s’assurer que les dispositions prévues par le maître d’oeuvre sont respectées.
Lorsqu’un pare-vapeur est nécessaire, il doit être placé :
— soit entre les solives et le panneau si ce dernier supporte directement le revêtement de sol,
— soit directement sur le panneau si celui-ci est destiné à recevoir un plancher flottant (voir chapitre 5.5).
Le pare-vapeur doit avoir une perméance ≤ 1 mg/m2.h.mm Hg. Il doit être sans discontinuité et relevé à la périphérie.