Etrange problèmes sur un parquetneuf en chataigner

Et bien le Châtaignier tout comme le Chêne contient beaucoup de tanin.

Si les humidités d'équilibre n'ont pas été respectées ou si le parquet a repris de l'humidité, il n'y a rien d'étonnant, si de plus il a été vitrifié avant d'être stabilisé, c'est-à-dire avant une remise en chauffe progressive de l'appartement le phénomène c'est accentué.

Lisez ceci attentivement et si une ou plusieurs précautions de mise en œuvre n'ont pas été respectées le résultat est normal et ce ne sera peut-être pas fini quand il y aura eu une saison de chauffe car en bord de mer les différences hygrométriques entre l'été et l'hiver sont très importantes.

Le lien ne fonctionne pas

bonsoir tendinite, Le lien fonctionne bien Boisphile (et bien le bonjour !) mais il faut faire un copier collé sur b de t. Après avoir visionné les diverses photos de ce pauvre Parquet....8(, c'est bien un GROS problème d'humidité. Etant un Parquet cloué, donc logiquement posé sur lambourdes, mais sur quel type de support reposent elles, car on a du mal à distinguer la nature du sol: chape tradi, support bois, terre battue ? Y a t'il eu un isolant de posé entre les lambourdes et le sol ? et de quel type ? à mon avis non..... Y a t'il eu un control du taux d'humidité du support avant la pose, effectué par le Parqueteur ? en cas de chape tradi ressente, si c'est le cas , le temps de séchage à respecter avant la pose d'un Parquet et de 2 semaines par cm d'ép de chape, suivit du protocole de mise en chauffe du système de chauffage.
On observe une forte remonté d'humidité aux assemblages, mais surtout en bout de lame car c'est là que le bouvetage et moindre (assemblages moins profond) en rapport aux rainures et languettes latérales, les traces noir aux joints des lames sont bien faute de l’oxydation des pointes de fixation. Je pense qu'il ne faut pas attendre le printemps prochain pour agir, faite venir un expert pour faire un test d'humidité sur le plancher (testeur à pointes) et du support, le tout est de dégarnir une lame sous un meuble ou en bordure de mur pour avoir accès à ce qu'il y a dessous.
Et en fonction de, en ce qui me concerne je lancerais la machine dommage/ouvrage de l'homme de l'art qui vous à posé le Parquet.
Cordialement. Lombago ! lol, Jean-François.

Bonjour,

Merci pour vos réponses. Le lien fonctionne bien en copier coller,  http://chalet-gautier.over-blog.com/
mais apparemment pas à partir du blog ?

Comme précision , je dirais que ce plancher est posé sur des poutres (lambourdes) et qu'en dessous, il y a une cave avec une isolation coupe-feu au plafond (BA13 rouge)

L'expert de notre assurance est passé le 2 novembre, il a proposé d'attendre avril 2012 pour voir l'évolution.

Maintenant, c'est un plancher neuf posé dans une vieille maison situé à quelques centaines de mètres de la mer, dans une pièce où les plâtres de l'ensemble des murs étaient à refaire. Quand nous avons demandé au menuisier pourquoi il n'avait pas utilisé de clous inoxydables, ce qui ne représentait pas un gros surcoût dans une pièce de 15.5 m² , il nous a répondu que ce n'était pas obligatoire. Il propose de reboucher au mastic (c'est moche) et vu le nombre de trous, nous risquons de nous retrouver avec un plancher à pois.

Bon, encore merci de vos réponses et bonne fin de journée.

Au vu des photos et au lu de vos texte, on peut avancer une hypothèse :

Lorsque j'arrive sur un chantier et que je note des fautes de pose notoires, cela éveille immédiatement mes soupçons sur la qualité générale de pose !!! (Déformation professionnelle)

Ce qui saute aux yeux immédiatement ce sont les assemblages des lames en bout. Les assemblages doivent être décalés d'au moins 150mm d'une rangée à l'autre et les photos montrent bien que ce n'est pas le cas à de nombreux endroits. Il faudra s'attendre à des grincements futurs.

Au vue de cette faute, j'aurais immédiatement mis en doute la qualité de pose et de fait, j'aurais immédiatement fais effectué un sondage par démontage de lames pour voir ce qui se passe en-dessous.

Je soupçonne qu'il n'ait pas été posé de film étanche sous les lambourdes et que l'humidité du sous-sol remonte à cause de la différence de température entre les deux locaux.

Du coup, on peut penser que l'humidité des lambourdes n'a pas été mesurée.

La procédure de stabilisation des bois dans la pièce, après séchage des enduits, avec une période de chauffe puis un arrêt a-t-elle été respectée ?

La procédure de mesure des humidités d'équilibre entre la pièce et les bois, en regard des relevés météo n'a surement pas été faite et du coup, pas moyen de vérifier.

La procédure progressive de mise en chauffe à-t-elle été conduite régulièrement ?

Bref ! Une pathologie et ses raisons, malheureusement très courante.

Pourquoi les bouts de lames, parce que l'humidité vient du dessous qui n'est pas traité et comme la surface est fermée par le verni, la seule possibilité de sortie de cette humidité, c'est le bois de bout des lames.

Malheureusement, le tanin du Châtaignier va laisser une marque en profondeur, c'est évident.

A mon sens, il y a manifestement une erreur de pose qui devrait être prise en compte par l'assurance du poseur pour un démontage et une remise en état complète.

Et puis il y a des choses qui ne peuvent pas s'écrire ……………..

Concernant la rouille des clous, le menuisier ferait mieux de se taire, car c'est ainsi accepter implicitement que l'humidité est ou était excessive, ce qui ajoute à sa faute. De toute façon, si les pointes sont posées correctement dans l'angle de la languette des lames, la rouille ne peut pas remonter, elle reste au niveau de la pointe et au cas elle descend, mais ne remonte pas.

Bref ! il y a quand même beaucoup à dire ce cette réunion d'expertise …………….

Bonsoir, une seule chose en découle, ne perdez pas de temps, il joue en votre défaveur, sachez que des tas d'entreprises de ce type voient le jour et disparaissent tous les jours sans laisser d'adresses, et bien souvent elles ne possèdent pas les couvertures nécessaires, je ne vous le souhaite pas mais à quelle porte allez vous taper en avril 2012 si c'est le cas ? à vous de voir...... Amicalement, Jean-François.

Certes, il y a la carence de l'entreprise qui, manifestement n'a pas fait le travail correctement, mais au-delà de cela, le client est prisonnier d'un système d'assurance et d'expertise qui ne va pas, qui ne peut pas aller dans son sens, il suffit de réfléchir ………….. D'où ma phrase "Il y a des choses qu'on ne peut pas écrire"