Salle de bain sur plancher chêne existant?

T'as super raison castor!

ça serait un délit d'amocher de si belles lames de parquet!

Par contre, comme souvent ici, tu fais une confusion entre plancher et parquet. Ce ne sont pas tes lames qui reprennent les charges.

Pour rajouter un joli poids permanent (ta salle d'eau aura une baignoire?) à ton plancher existant, tu dois partir IMPERATIVEMENT de la structure existante pour le vérifier.

Donc: portée? largeur? sections? entraxes?
J'imagine ce que trésor de parquet était posé sur une structure bois... A moins que, les poutres ou solives soient en matériau complètement différent...auquel cas dis-nous tout.

Fais nous un joli relevé de l'existant et on pourra essayer de te répondre. Sinon, peine perdue.

A+

Bien sur, les lames pourraient surement conservées comme revetement de sol, moyennant des précautions utiles à suivre.

ITHACA

Merci  Ithaca !

Quelques nouveaux documents ci-joint.  Il y en a 4 - la piece dans son ensemble, la structure de la piece, la division faite pour la salle de bain, et la disposition de la salle de bain.

Les lames sont clouées sur des solives de 8x10 placées tous les 35cm environ. Ces solives sont placées dans la longueur de la pièce et courent d’une poutre à une autre. La pièce est flanquée de 3 poutres de chênes qui la traversent dans la largeur. Elles font environ 20x24. Les poutres prennent appuis dans les murs. Elle sont d’origine et en très bon état – même si elles sont coffrées en dessous .

Comme l’indiquent les documents, c'est la pièce que de je décrits ci-dessus (de 5.80 x 4.79) que je veux diviser en 2 pour faire la salle de bain de 2.85x4.79 – pas besoin d’une salle de bain de 27m2. 3 murs sont porteurs, en pierre, et épais de 50cm au moins.

Bref, j’ai peu de doute quant à la capacité du bâtiment à supporter la charge. Comme le montre les images, je mets les élements lourds (baignoire... ) contre un mur porteur. Par contre, l’ensemble est « souple », évidement.

Dernier détail – la pièce d’en dessous a un faux plafond qui va d’une poutre à l’autre, et qui cache les solives. Entre les solives, on trouve des briquettes rouge.

OK Castor,

On fait de beaux progrès ensemble:

Tu es donc en présence de ce que nous appelons dans notre jargon (le "nous" ne se réfère pas aux participants de ce forum, mais aux personnes que je fréquente régulièrement) un double cadre:

1ER CADRE: poutres de 20 X 25, portée 4.79, entraxe 1,70m maxi.

2 EME CADRE: solivage de 8x10 portée 1,50m maxi, entraxe 38.

Tu as aussi un remplissage en voutains (les briques rouges) et je ne serais pas surpris que tu me dises qu'il y a une espèce de matériaux bourré là dedans, type sable, terre ou autre.

Conserver les voutains t'interesse? ou bien seule la structure bois est digne d'interet (dommage de cacher les poutres par un faux-plafond...).

Donc, après vérification plus approfondie de la situation (état des bois porteurs et déformations éventuelles existantes), sachant que le calcul me dit que ça le fait, je crois pouvoir te suggérer une solution qui te permette d'atteindre au moins deux de tes objectifs:
conserver le bois visible
reprendre les charges totales.

Si tu ne souhaites pas conserver les voutains:
Pose des étais,
dépose du parquet, en prenant un max de précaution pour ne pas remettre en cause l'intégrité des lames (aspects et homogénéité)
dépose du remplissage (dans les voutains),
dépose des voutains.

pose d'un panneau de fond de coffrage sur le solivage, en laissant l'arase supérieure des poutres complètement libre. En revanche coffrage des "joues" des poutres, en sous-face du solivage.

pose d'un film de protection du bois sur toute la srface du plancher.

Pose de connecteurs (selon la note de calcul à faire valider par le BET)
Pose des armatures supplémentaires: Barres + étriers + treillis soudé

Coulage de la dalle

Après sèchage de la dalle, repose du parquet chene:

Les variantes possibles concernent la présence d'isolant en plus, pour les bruits d'impact essentiellement et aériens.

Note: la baignoire, meme si elle est dans un coin, doit etre prise en compte dans les calculs avec le plein d'eau.

Bref, une fois fini ce plancher bleuferait tes invités: ils auraient du mal à savoir qu'il y a une goute de béton dedans...

A+

ITHACA

ET bien ……………. Il ne faut pas dramatiser, une SDB ce n'est pas l'inondation permanente, conservez donc ce parquet tel quel et huilez le en étant abondant au niveau des assemblages ouverts s'il y en a et ce sera très bien. De plus il existe des huiles à parquet de différentes teintes qui donnent des aspects cérusés du plus bel effet.

Ithaca et Boisphile,

Merci pour votre temps et vos bons conseils.

Ithaca, c’est vrai que votre approche est « haut de gamme ». Je ne pensais pas a priori toucher à la structure, puisque a priori elle convient à ce que je veux faire.  Elle me met à l’abri de dégâts des eaux éventuels. Mais ça a un prix.

De plus, ça ne résout pas un des problèmes, qui est la protection et la pérennité des lames de chêne. Merci Boisphile d’adresser cet aspect des choses. J’ai quelques questions à ce sujet.

Huile – un produit  type huile de chez Blanchon ? J’imagine qu’il est mieux de huiler que de vitrifier, n’est-ce pas ? Et comment puis-je traiter les joint d’un manière particulière ? Type « pont de bateau » malgré le faible interstice entre les lattes ?

Merci encore !

Castor