Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
Validation étude de mon plancher

Validation étude de mon plancher

il y a 3 ans

Bonjour,


Je voudrai déplacer une salle de bain (baignoire, wc, ballon d'eau chaude 300 L) au premier étage. Vu le poids qu'il va y avoir, j'ai, avec l'aide de ce site, fais l'étude de mon solivage. Pouvez-vous me confirmer que l'étude est bonne... ou pas... ?


- Portée : 3 m (mur à mur : au dessus des solives), 3,20 m (IPN à IPN : en dessous des solives)

- Dimension des solives : 65 x 165 mm

- Essence du bois des solives : résineux

- Écartement des solives : entre 32 et 40 cm (écartement moyen de 36 cm)


Poids des matériaux (de haut en bas) utilisés pour refaire le plafond de la pièce en dessous et le plancher de cette "future salle de bain" :

- OSB 3 ép. 22 mm                                                    13,72 kg/m²

- isolation laine de roche en vrac ép. 17 mm     2,75 kg/m²  

- chevron 63 x 75 mm (résineux)                         2,92 kg/m²

- bastaing 65 x 165 mm (résineux)                       24 kg/m²

- OSB 1 ép 14 mm                                                     7,95 kg/m²

- Placoplatre BA13                                                    9,3 kg/m²

Soit un total de 60,64 kg/m²


Comme c'est une habitation, on rajoute aux poids des matériaux 150 kg/m², ce qui donne une charge total de 210,64 kg/m² que le solivage doit reprendre.


Calcul de la surface de la bande de chargement de la solive : 0,4 x 3,20 = 1,.28 m²

Calcul de la charge s’exerçant sur la bande de chargement : 210,64 x 1,28 = 269,62 kg / solive.


Selon les abaques, pour une portée de 3 m avec une section de 63 x 160, la solive peut accueillir 399 kg. Donc j'en déduis que c'est bon ?

Pour une portée de 3,5 m, cette section de solivage peut recevoir 297 kg/solive.


Maintenant, je voudrai connaitre le poids que je peux encore ajouter pour les cloisons (rails de 75mm, isolation laine de roche, et BA13 hydro des deux coté), le sol, etc.

J'ai raisonné dans l'autre sens :

La solives peut prendre 399 kg, donc le solivage entier peut recevoir 311 kg/m² (399 / 1,28). Ce qui signifie que le poids total des matériaux possible est de 161 kg/m² (311 - 150).

Il me resterait donc une possibilité de rajouter 100 kg/m² de matériaux. On est d'accord ?


Qu'en pensez vous ? Sachant que l'idée du projet final est de recevoir un ballon d'eau chaud de 300L, un WC, une baignoire, des cloisons, et un finition de sol.

Vous avez bien compris, que l'idée de ce poste est non seulement de confirmer mon raisonnement (est-ce que j'ai bien compris le truc) et savoir si il me reste de la marge de charge pour l'idée du projet final...


Désolé pour ce post un peu long mais je n'ai pas trouvé comment faire plus court.


Merci d'avance pour vos réponses.


7 réponses

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1. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

 Portée : 3 m (mur à mur : au dessus des solives), 3,20 m (IPN à IPN : en dessous des solives)

Soit vous expliquez, soit vous faites un croquis.

2. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

Voilà un schéma représentatif de la structure du plancher en vue de coupe :

3. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

OK ! Mais ces IPN ou IPE ou autres à préciser, quelle section ? que portent-ils  ?  Sur quoi s'appuient-ils ?

4. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

Ce sont des IPN de section 180 et leur longueur est de 4,20 m.

Ils ont été posés par un maçon professionnel.


Celui de droite sur le plan est pris d'un côté de 30 cm (maximum) dans le mur porteur de la maison épai de 40 cm et de l'autre dans un mur (parallèle à l'IPN) de 25 cm d'épaisseur mais dans la maison.

Il porte, en plus du solivage du premier étage de la maison, un mur de 15 cm d'épaisseur sur le premier étage. Au deuxième ce mur reprend la charge d'une charpente intermédiaire de la toiture ainsi que le solivage du plancher du deuxième.


Celui de gauche sur le plan est pris lui sur 40 cm (20 cm gardé d'un mur qui a été ouvert + 20 cm dans le mur porteur) d'un coté et de l'autre il repose sur un IPN à la vertical de même section.

Celui-ci, en plus du solivage du premier étage de la maison, porte le pignon montant jusqu'à la faitière (un mur de 25 cm). Ce mur reprend aussi le solivage du plancher du deuxième étage.


La maison, datant de 1849, est l'union de deux maisons : l'une de deux étages et l'autre d'un étage. Les derniers étages des deux sont sous toiture.

Les murs sont en brique avec un ceinturage en bois. Et quand ils sont porteur, ils ont une ossature bois en plus (enfin c’était comme ça au rez-de-chaussée... au premier l'ossature à l'air d'avoir disparue).


Voilà en gros ce que je sais.


5. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

Si l'on compte pour les deux planchers 770 kg/ml et que l'on ajoute simplement 1000 kg/ml soit 1770 kg/ml dont 8.5 % de charges d'exploitation, il faudrait déjà des IPE de 120 x 240.

Plus qu'un maçon, une vérification par un BE structure ma parait nécessaire, dans la mesure où je n'ai pas les moyens d'évaluer les charges de maçonnerie et charpente, sans doute plus importantes que 1000 kg/ml.

6. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

Désolé de ne répondre que maintenant mais j'étais pas mal occupé.


OK... Ça part bien cette histoire. lol

Je vais voir ce que je peux faire pour contacter un bureau d'étude mais dans un premier temps j'ai un ami architecte qui va passer voir la maison.


Sinon, est-ce que l'étude de charge juste de la structure du plancher (sans prendre en compte ce qui tient cette structure) est bonne ? Avec cette structure composée de ces sections et mises en œuvre de la sorte, je peux bien porter 161 kg/m² ?

7. Validation étude de mon plancher il y a 3 ans

Le plus souvent, les pour un plancher habitable nous comptons 240 kg?m², 120 permanents et 120 temporaires.

Il y a déjà 150 kg/m² de charge d'exploitation auxquels il faut ajouter toutes les autres charges permanentes que sont, le plafond, les isolants, le poids propre du solivage, le plancher, les cloisons, les revêtements de sol.

Les calculs sont faits en prenant pour hypothèse des bois à 12 % et il faut donc corriger en fonction de l'humidité réelle des bois et de la classe de service.

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