Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
Aménagement de plancher etage

Aménagement de plancher etage

il y a 3 ans

Bonsoir 

pour info je construis ma maison en agglos et en  ce qui concerne la toiture et le plancher d'étage j'ai fais confiance à un professionnel du bois qui m'a élaboré les plan et la fourniture des bois

les arba 11x27blc sont fixés à la faîtière par des sabots invisibles et au murs par des sabots dans le chainage

pour le plancher c'est aussi son conseil et je souhaiterai avoir votre avis et conseil car je trouve les dimentions des solives(4,85)un peu juste 

je vous remercie et vous souhaite une bonne soiree

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1. Aménagement de plancher etage il y a 3 ans

Je ne sais pas ce que vous nommez "professionnel du bois" mais je pense qu'il y a erreur sur la personne.

Vous comprendrez aisément que la faîtière va fléchir sous les charges de toiture et climatiques.

Lorsqu'elle fléchira, les faux arbas vont inévitablement pousser sur les murs et surtout si leurs pieds sont bien fixés au dit mur.

Lorsqu'on choisi une telle technique,il faut calculer la faîtière de manière particulière, dans la mesure où elle reprend à la fois les charge de couverture et climatiques,mais également les résultantes parallèles à a pente du toit. Par exemple, dans la cas particulier d'une pente à 45° ce qui n'est pas votre cas, cela revient à doubler la charge de la faîtière.

Concernant les faux arbas ou chevrons poteurs, il faut au contraire les poser SUR la sablière et les laisser libre de coulisser.

Je vous joins un document que j'ai moi-même rédigé pour formation, vous pourrez le montrer à votre "professionnel du bois" !!!...........

Pour aller plus avant, il conviendra au préalable de solutionner ce problème. 

Chevrons porteurs ou faux arbas, les différents cas :

Les croquis ci-dessous, font penser à un fonctionnement en arc "Delta", pour lequel il n'y aurait pas besoin de panne faîtière. Mais pour autant, faudrait-il que les murs soient en mesure de reprendre les poussées horizontales sans déformation notoire.

A défaut, il faut donc autoriser le glissement des faux arbas au niveau de la sablière, qu'il soit horizontal ou parallèle à la pente.

Mais ce n'est pas si simple, dans la mesure où il convient aussi de prévoir des dispositifs qui s'opposent au soulèvement.

Concernant les faux arbas ou chevrons porteurs, ils se calculent de la même façon et donnent les mêmes résultats quel que soit le mode de pose.

 

Cas 1

Les chevrons reposent sur la faîtière et glissent librement sur une sablière délardée à la pente.

Un feuillard ou des suspentes torsadées, fixées sur la sablière, contiennent le soulèvement.

C'est à priori la solution qui semble la plus facile, mais c'est pourtant celle qui crée le plus de désordres.

En effet, si la faîtière reprend effectivement les charges des deux demi-rampants, elle doit également reprendre les deux composantes parallèles aux rampants qui ne sont pas reprises par des appuis en sablière.

Les deux composantes se combinent en faîtage sous forme d'une charge verticale qui vient s'ajouter à celle des deux demi-chevrons.

Si "P" est la charge totale d'un arba et "alpha" l'angle du rampant en degrés, la charge supplémentaire se calcule comme suit : 2 x P/2 x SIN² alpha.

Pour le calcul, il faut passer des degrés aux radians pour l'angle par la formule : alpha x (PI()/180).

Dans le cas particulier d'une pente à 100% soit 45°, la majoration de charge pour la faîtière est de 50% de P, en d'autres termes, la charge de la faîtière est doublée.

Cette disposition particulière échappe souvent, y compris à des BE.

En outre, il faut reprendre ces efforts de traction en faîtage, ce qui conduit à préférer la pose sur faîtière qui est plus facile à maîtriser en reliant les deux faux arbas par un gousset et contreplaqué CTBX ou une plaque métallique de liaison.

Cas 2 et 3

Les cas 2 et 3 sont comparables dans la mesure où les chevrons glissent horizontalement sur la sablière.

Le cas 2 peut être employé pour des petites portées d'arbas (3m – 3m50) ou des arbas peu chargés (toitures métalliques) car la reprise des tractions en tête sont toujours délicates par des ferrures en extrémités de bois.

 

Le cas 3 est sans doute le plus raisonnable, avec des faux arbas posés sur la faîtière et une liaison directe par gousset CTBX ou plaque de liaison métallique.

Pour les très gros ouvrages, le glissement est assuré par des appuis à rouleaux ou des plaques de Téflon. Dans les cas de petits ouvrages comme la maison individuelle, le glissement peut être assuré par une simple feuille de Polyéthylène pliée en deux et interposée entre la sablière et le pied des chevrons.

Comme pour l'appui glissant d'une fermette, une équerre E5-1.5 est disposée de chaque côté du chevron et son aile verticale est clouée par 7 pointes CNA 4.0 x 35 ou 50.

L'aile horizontale est maintenue par un tirefond ou une vis ASSY III KOMBI 10 x 60.

Le tirefond ou la vis ne sont pas serrés pour permettre le glissement.

 

Autre cas

Pour les petits ouvrages peu chargés, il reste possible de fixer les arbas en tête sur la faîtière ou sur ses flancs et en pieds sur la sablière, dans la mesure où la déformation de la faîtière est limitée à quelques millimètres sans dépasser le centimètre.

Dans ce cas, la poussée sur les murs sera faible et pourra être reprise par la rigidité calculée de la sablière ou du chaînage.




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