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Ancrage MOB de l'étage

Ancrage MOB de l'étage

il y a 3 ans

Bonjour,


J'aimerais qu'on m'explique comment se fait l'ancrage des murs à ossature bois de l'étage vis-à-vis des charges horizontales de vent et de séisme ?

D'après le détail de Boisphile il n'y a que des tires-fonds ancrés (pour moitié) dans la lisse basse, la traction est donc perpendiculaire au fil du bois. Cela me paraît très léger comme assemblage, non ?



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1. Ancrage MOB de l'étage il y a 3 ans

La réponse au séisme dans une COB est une dissipation d'énergie par rupture en rotule plastique des pointes des panneaux de contreventement.

On ne dissipe pas d'énergie par rupture en rotule plastique pour les efforts de vent.

2. Ancrage MOB de l'étage il y a 3 ans

Parce que je vois qu'on donne des conseils erronés, alors qu'on a pas les connaissances requises.

Ma question reste ouverte, vous ne pouvez pas y répondre ?

3. Ancrage MOB de l'étage il y a 3 ans

En contreventement, il s' agit de faire travailler le panneau en cisaillement de voile, celui-ci étant fixé à sa base par suffisamment de pointes pour que ce ne soient pas les pointes qui lâchent mais le panneau, ce qui n'arrive jamais. En sismique, au contraire on recherche une plasticité des fixations pour autoriser l'ouvrage à accepter les déformations pour éviter la rupture.

4. Ancrage MOB de l'étage il y a 3 ans

La réponse au séisme dans une COB est une dissipation d'énergie par rupture en rotule plastique des pointes des panneaux de contreventement.

On ne dissipe pas d'énergie par rupture en rotule plastique pour les efforts de vent.

Il y a effectivement une notion de plastification des pointes de l'osb sur les montants au séisme, mais la question que je pose est celle de la stabilité et du cheminement des charges. 

Le cisaillement du panneau de contreventement (fig. c) est une chose, la stabilité de ce dernier en est une autre. La charge horizontale en tête de panneau (fig.a), provoque un soulèvement en pied de panneau : que ce soit ses charges de vent ou de séisme c'est strictement identique. Ce n'est pas un problème réglementaire mais de la mécanique des structures de base. Je ne comprends pas pourquoi personne ne mets de continuité mécanique des montants entre étages, en construction classique les aciers d'attentes ont justement cette utilité : permettre une transmission directe des charges verticales d'un étage à l'autre. Pourquoi en serait-il différent en bois ? La mécanique reste la même, les murs sont des murs de contreventement et les planchers des diaphragme distribuant les charges aux voiles de contreventement. C'est clairement un point crucial largement ignoré de beaucoup de soi disant pros de la construction bois. Bizarrement en Allemagne et en Suisse ce point est respecté

5. Ancrage MOB de l'étage il y a 3 ans

La continuité mécanique est bien assurée en COB, puisque comme vous l'a dit Boisphile, il y a des équerres renforcées en pied de murs du niveau supérieur, qui sont assemblées avec les équerres en partie haute du mur du niveau inférieur.

Si ce n'est pas fait, alors c'est une erreur.


Quant à une résultante des efforts sismiques, qui s'exerce en tête de mur, vous avez raison, mais à bien différencier de la résultante due aux efforts de vent.


La méthode de calcul cloisonne bien les efforts de stabilité, les efforts de glissement, et les efforts de contreventement.  (donc de cisaillement - note Boisphile)

6. Ancrage MOB de l'étage il y a 3 ans

Le cisaillement du panneau de contreventement (fig. c) est une chose, la stabilité de ce dernier en est une autre

C'est la raison pour laquelle le calcul du contreventement qui assure la stabilité de l'ouvrage et la résistance au séisme se calculent différemment, la plus souvent avec deux logiciel différents.

Justement quant il y a deux niveaux l'un sur l'autre, en COB, on ne doit pas avoir des montants qui sont de la hauteur de deux étages, chaque étage est indépendant du point de vue contreventement.

Le métal et le béton ne se calculent pas comme le bois, raison pour laquelle beaucoup pensent calculer en RDM, ce qui n'est pas la meilleure chose à faire, dans la mesure où, selon le cas, ce n'est pas très souvent la résistance qui dimensionne, mais la déformation, sur laquelle les différentes durées de charges influent ainsi que l'humidité du bois et sa classe d'emploi.

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