Entraxe contre solivage et épaisseur plancher pour futur aménagement comble

Désolé je n'arrive pas à éditer mon message:

L'autre solution peut-être serait de mettre les plaques d'osb dans l'autre sens?

Chaque dalle ferait 2m50 de long donc si je réduit le lambourdage à 41,6cm ça ferait 6 lambourdes en dessous de chaque plaque.

Chaque extrémité de la plaque serait à l'entraxe d'une lambourde, c'est peut-être mieux?

1) Cette transformation ne parait pas avoir été réalisée par une société spécialisée, très peu le sont. 

2) La largeur utile entre chaque jambette ne sembla pas être la portée de l'entrait /2 + 500mm.

3) Les 150 kg/m² ne sont que et seulement que les charges d'exploitation, auxquelles il faut ajouter toutes les charges permanentes que sont les plafonds, isolation, contrelattage, isolation, lambourdes, plancher, cloisons et revêtement de sol, ce qui revient à dire que les charges d'un plancher habitable sont plutôt de 90kg/m² de charges permanentes et 150kg/m² de charges d'exploitation dont une partie s'additionne en charges permanentes.

4) Les sections de renfort méritent d'être vérifiées.

5) Attention, les boulons utilisé doivent être des VRAIS boulon de charpente à corps lisse (souvent à tête carrée) Ce qui ne parait pas être le cas.

6) La section des lambourdes n'est pas correcte, à minima, pour des entraxes d'appui de 600 la section requise est 80 x 52 mm en bois dur feuillu, dans un pareil cas on s'orienterait plutôt vers du 75 x 75 en résineux sec sans nœud (qualité menuiseries) ou 60 x 80 en BMA (Bois Massif Abouté), entraxes 417 pour des dalles OSB en 2500 x 675 x 22mm.

7) Un lambourdage n'a jamais ""renforcé"" un plancher, son rôle principal est surtout de retrouver des entraxes adaptés au plancher.

8) Le commercial devrait vendre autre chose, dans la mesure ou les dalles de plancher qu'elles soient en panneaux de particules C5 CTBH ou OSB 3 ou 4, sont TOUJOURS posée perpendiculairement à leurs supports. L'argument du ""commercial"" qui consiste à affirmer que pour une largeur de 90 les entraxe de 45 conviennent parfaitement est faux.

9) Je remarque également que vous souhaitez obtenir une surface habitable et qu'il n'y a pas de film de sous-toiture, comment comptez-vous maitriser l'étanchéité à l'air et les risque d'infiltration.

Conclusion, la transformation de fermettes en ""W"" en fermettes en ""A"" pour transformer des combles perdus en combles habitables est un projet extrêmement complexe et technique effectué par des entreprises spécialisées peu nombreuses et dans tous les cas chaque projet doit obligatoirement faire l'objet d'une étude effectuée par un BE avec note de calculs.

Je vous engage vivement à demander ce carnet de notes de calculs à l'entreprise avant d'aller au-delà.

Je vous mets en garde sur un point extrêmement important pour la suite, si vous envisagez de poser vous-même lambourdes et plancher, vous réceptionnez et acceptez implicitement le support, donc le travail de l'entreprise comme étant correct.

Ci-dessous, un avertissement de l'AQC (Agence Qualité Construction, que vous pouvez consulter) sur la transformation des combles.

Pardonnez-moi, mais si j'ai pris la peine de passer du temps à rédiger cette réponse, cela ne doit rien au hasard, le but étant de vous avertir sur des pratiques souvent douteuses ou discutables, d'entreprises parfois de bonne foi, mais qui ne sont pas formées et parfois même pas assurée pour ce type de travail.

Se plus, il s'agit d'une utilisation pour salle de jeu ce qui laisse présager des personnes qui courent, sautent, dansent et ce faisant créent des charges Dynamiques qu'il convient de prendre en charge dans les calculs pour la sécurité.

Lisez ceci attentivement

http://boisphile.over-blog.com/categorie-895720.html         Aménagement de combles

Et voici ce qu'en pense l'Agence Qualité construction

Combles perdus :

Les risques d’une transformation 

> LE CONSTAT

Rendre habitables des combles perdus représente une intervention lourde et à haut risque.

Ces travaux peuvent entraîner des déformations des charpentes, des couvertures, des planchers créés, des cloisons du rez-de-chaussée,...

Ces désordres sont généralement graves et peuvent aller jusqu'à l'effondrement des planchers créés et des charpentes modifiées.

> LE DIAGNOSTIC DES DÉSORDRES 

Les désordres ont pour cause l'ignorance des contraintes nouvelles qui résultent de la modification des hypothèses de calcul d'origine, ainsi que de défauts variés de mise en œuvre.

Défauts de renforcement

> Des éléments porteurs :

Les fermettes industrielles sont reliées entre elles par des entretoises, des contreventements et des barres antiflambement qui assurent la stabilité de l'ensemble

Pour rendre habitables ces combles perdus, il faut supprimer toutes les barres encombrant le volume central et créer un plancher porteur.

La suppression des barres en volume central avant renforcement des fermettes provoquera leur ruine, sinon de graves déformations généralement impossibles à reprendre ultérieurement. Certaines barres raidissent notamment l'arbalétrier. Avant de les supprimer, il faut renforcer les arbalétriers existants au risque de les voir fléchir.

>Aux points singuliers :

Des précautions doivent également être prises lors de la création des trémies nécessaires à l'escalier d'accès aux combles, aux lucarnes ou aux fenêtres de toit. Pour les réaliser, il est nécessaire de sectionner l'entrait ou l'arbalétrier d'une fermette existante.

Des chevêtres nouveaux reportent alors les charges sur les deux fermettes voisines. Celles-ci risquent de s'affaisser si elles ne sont pas suffisamment renforcées.

Malfaçons diverses :

• Les assemblages : tiges filetées passant dans des percements trop grands, clous et vis en nombre insuffisant, trop courts ou mal implantés (trop près du bord), etc. Le jeu ainsi provoqué dans les assemblages risque d'entraîner des déformations de structures qui s'additionnent aux déformations existantes des fermettes.

• La fixation des poutres longitudinales sans pénétration dans les pignons maçonnés est aussi particulièrement risquée.

• Des nouvelles solives sous-dimensionnées ou non-entretoisées. Le nouveau plancher risque alors de s'affaisser. Ce risque existe également si les solives sont en appui sur des éléments déformables comme une poutre longitudinale mal conçue ou mal réalisée, par exemple.

L'affaissement du plancher peut entraîner des fissurations et même l'effondrement du plafond sous-jacent, le flambement et la fissuration des cloisons de l'étage inférieur, la fissuration des cloisons des combles,… Les pignons maçonnés en parpaings creux peuvent aussi se fissurer par traction.

> LES POINTS SENSIBLES 

• La conception.

La transformation d'une charpente nécessite une très bonne connaissance des structures et des charpentes. Elle exige de vérifier par le calcul tous les points clés.

• Les assemblages sont fortement sollicités.

Leur faiblesse entraîne la fragilisation de toute la charpente.

• La qualité des bois doit garantir leur tenue 

> LES CONSEILS DE PREVENTION

 • Le phasage des travaux doit permettre de préserver la stabilité de l'ouvrage à chaque instant du chantier. Par exemple, il ne faut pas supprimer les contreventements d';origine avant d'avoir mis en place les nouveaux ou, le cas échéant, des contreventements provisoires ;

• Porter une attention toute particulière au déroulement des travaux.

Contrôler la bonne exécution de chaque phase avant de passer à la suivante ;

• Les bois et panneaux de plancher utilisés doivent être secs et préservés des reprises d'humidité en cours de chantier. N'utiliser que des produits de qualité ;

• Veiller de très près à la bonne exécution des assemblages.  

Bonjour,

Tout d'abord un grand merci d'avoir pris le temps de répondre à mon message et d'apporter tous ces éléments qui me font froid dans le dos....

C'est un peu la douche froide... De ce que je comprends, ce projet n'aurait jamais dû être accepté par cette entreprise non qualifiée? Ils ont l'air d'avoir tout de même avoir une bonne réputation et on un historique de réalisation ce qui m'a fait pencher vers ce choix mais j'ai certainement eu tort...

Pour tout vous dire, j'ai même l'idée dans ma tête d'abandonner ce projet qui à perdre l'acompte.

J'ai demandé des explications sur le choix de ces sections, en réalité le commercial m'a indiqué qu'ils ont toujours fait comme ça et qu'il n'y a pas à proprement parlé d'une "étude" qui a été effectuée. J'aurai du commencer par la.

2) La largeur utile entre chaque jambette ne sembla pas être la portée de l'entrait /2 + 500mm ==> J'ai un peu de mal à comprendre? Est-ce grave et aura une incidence sur la résistance de la structure?

3) Entendu pour la charge d'un plancher habitable, ça fait une sacrée différence 90kg/m²... Comme ce n'est qu'une salle de jeux, ça va... Mais quand même 90kg/m² ce n'est pas énorme.

4) Les sections de renfort méritent d'être vérifiées. ==> C'est bien ce qui est indiqué dans le devis et confirmé par mail. Dois-je prendre peur? Demander une modification des sections?

6) La section des lambourdes n'est pas correcte .... dans un pareil cas on s'orienterait plutôt vers du 75 x 75 en résineux sec sans nœud (qualité menuiseries) ou 60 x 80 en BMA (Bois Massif Abouté), entraxes 417 pour des dalles OSB en 2500 x 675 x 22mm.  ==> On parle bien du contre solivage avec les lambourdes de 40 x 60? Si la seule fonction ici n'est que d'avoir un sol plat et de respecter l'entraxe pour le plancher, pourquoi ne pas rester sur du 40x60? Si il y a un réel intérêt pour la solidité, je demanderai une modification pour du 75x75. Dans tous les cas je comprend que l'entraxe de 45 cm n'est pas cohérent et qu'il faudrait plutôt du 417 pour les dalles OSB 2500 x 675 x 22mm afin que sous chaque dalle OSB il y est 6 lambourdes (celles du contre solivage).

8) Je comprends que pour respecter les règles, il faut que les planches soient posées perpendiculairement donc il a tout faux. Dans ce cas, le contre solivage indiqué et qu'on voit dans les photos doit être revu pour que les dalles soient à mettre dans le sens inverse. Si je comprends bien comme sur mon schéma: https://ibb.co/CPqyzDj ?

9) Je vais interroger le commercial sur le film de sous-toiture.

Encore une fois je vous remercie pour tous ces éléments mais si ils ne me rassurent pas du tout.

1) Une bonne réputation envers des personnes qui ne connaissent pas le travail, c'est propre, ils ont l'air de bien travailler; certes, mais cela ne suffit pas. Demandez donc le non de leur assureur et vérifiez s'ils sont bien assurer pour le modification de combles perdus en comble habitables.

Le ""on fait toujours comme ça et on n'a pas de problème"" En tant qu'Expert, je connais malheureusement ce refrain. Ce n'est pas complètement faux, si au bout de quelques mois ou années vous remarquez que le plancher est un peu souple que vous remarquez des grincements, vous les appelez, je connais la réponse : ""Ha ! mais c'est normal, c'est du bois et puis c'est une adaptation qui a été faite, ce n'est pas comme si cela avait été prévu d'origine, mais ne vous inquiétez pas, il n'y a pas de danger"". Et vous êtes tranquillisé et au bout de dix ans et un jour, c'est fini, ils sont à l'abri, les assurance n'ont pas été mobilisées et du coup ils peuvent dire qu'ils n'ont pas de problème.

2) Pour ce type de modification il est habituel de dire que la largeur entre jambettes ne doit pas dépasser 1/2 de la portée plus 500mm. Dans votre cas : 8000/2 = 4000+500 = 4500.

3) Oui, s'il n'y a pas de cloison, on retire 40 kg/m² soit 50 + 150.

4) Non, Vérifiées par le calcul, si les jambettes paraissent OK, les renforts d'arbalétriers et entraits sont à confirmer par le calcul.

6) C'est une question de solidité effectivement et de respect du DTU plancher, mais demandez plutôt du BMA en 60 x 80 (posé à plat) qui lui sera sec, contrairement à du 75 x 75 qui sera en bois de charpente pas sec.

8) Ce sont des DALLES de plancher et oui, elles doivent êtres posées perpendiculairement aux lambourdes et en pose décalée d'une rangée sur l'autre.

9) Ils ne sont pas responsable de l'oubli du film de sous-toiture, cela ne fait pas partie de leur mission, c'était à vous d'y penser et ce n'est pas une mince affaire dans la mesure ou il faut découvrir, ôter les liteaux, poser le film, poser des contrelattes sur les chevrons, reposer les liteaux et les tuiles.  Dans votre cas, vous n'avez aucune protection, vous allez isoler, poser sans doute un placo et le jour ou il y a une infiltration vous serez mal. De plus, vous n'avez pas d'étanchéité à l'air.