Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
Resistance à la compression de l'OSB3

Resistance à la compression de l'OSB3

il y a 1 mois

Bonjour à tous

N'ayant pas eu de réponse à ma question je me permets de relancer le sujet avec le tableau ci-joint du fabricant SWISS KRONO.

Dans ce tableau pour de l'OSB 3 en 9mm en resistance à la compression à 90° il est mentionné 12.9N/mm²,  ce qui parait énorme...

Si on convertit en Kgf/cm² cela donnerait 131,54Kgf/cm². Du coup pour ma dalle à moins de 150kg/m² de poids propre plus une surcharge de 150kg/m² je devrais être plus que tranquille, qu'en pensez-vous ? Merci d'avance pour vos réponses.

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1. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Ce sont des valeurs caractéristiques à chant et en laboratoire et non des contraintes admissibles pour une utilisation traditionnelle sur un ouvrage.

2. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Bonsoir,

merci pour votre réponse. Où pourrais-je trouver les contraintes admissibles en compression pour de L'OSB ? J'ai cherché partout et je n'ai pas trouvé mieux que ce tableau. 

3. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

23 kg/cm²

4. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Bonjour et encore merci pour votre réponse.


En effet il y a une grosse différence entre la valeur caracteristique et la charge admissible !


Pour vérifier mon cas, j'ai calculé la charge qui pourrait s'appliquer sur l'OSB sur 3m2 car pour les solives si j'ai bien deux hauteurs rigoureusement identiques j'ai beaucoup de largeurs différentes et sur cette surface je couvre tous les cas de figures : 

.le poids de la dalle béton < 150kg

.la surcharge d'exploitation temporaire 120kg

.la surcharge d'exploitation permanente s'il devait y avoir un jour des cloisons (Placo) j'ai compté 40kg

Cela donne un total (310 x 3) 930kg.


Vu que la bac LEWIS a une onde et donc ne repose pas à plat, la surface en contact avec l'OSB 9mm sera de 5793cm² pour ces 930kg, au resultat 930/5793 = 0,1605kg/cm². Je reste donc en dessous des 23kg/cm2.


Mon raisonnement vous parait il correct ou bien y a t'il d'autres contraintes qu'il faudrait prendre encompte?


5. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Sur un plancher, il y a des charges permanentes que sont : Le béton, le bac, les revêtements de sol, les cloison, les isolants, le plafond sous-jacent et le poids propre du solivage;  Ensuite il y a les charges d'exploitation pour 150 kg/m² s'il s'agit de résidentiel, dont une partie est compté comme étant permanente.

En résumé je pense que vous êtes loin du compte et ce qui est important à vérifier, ce sont les solives qui portent l'ensemble.

6. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Bonjour et encore merci pour votre temps.

Vous avez raison, j'étais préoccupé par la résistance à la compression de l'OSB et je n'avais à ce moment-là pas douté des solives... Pouvez-vous me donner votre avis sur l'ensemble ? 

Les solives sont de hauteurs régulières 25cm pour les unes et à peine un peu plus de 24cm pour les autres d'où les bandes d'OSB sur les plus petites pour rattraper la différence de hauteur. Pour la largeur c'est moins régulier, ça va pour quelques-unes de 11cm mini à 14/15cm (la grande majorité des solives) . L'entraxe lui est de 30 à 34/35cm.

La plupart des solives sont d'une seule pièce sur la largeur du bâtiment de mur périphérique à mur périphérique soit 6.00m. Cependant leur portée n'est que de 2.00m elles reposent sur deux appuis intermédiaires à savoir un mur de refend et une énorme poutre sur poteaux BA espacés de max 3.00m.

Aucune des pièces de bois n'est attaquée (Champignon ou bestiole) elles sont toutes en appui parfait, aucun vide sous une solive à compenser. Quelques petites fentes mais très peu au final. Je n'avais à travers ma toute petite expérience jamais vu des pièces aussi "propres" ...

Avant travaux, il y avait sur ces solives un plancher bois ep 3cm environ recouvert d'un mélange chaux sable qui servait de "lit de pose" à des lauzes en pierre elles-mêmes recouvertes par endroit de carreaux de terre cuite. Les cloisons sur ces solives étaient en brique foraine posées sur champ en double épaisseur en décalé. Sur ces cloisons il y avait des solives plus petites et un lattis plâtré pour le plafond. L'entreprise qui occupait les lieux conservait sur une partie de l'étage des archives papier. J'avais au moment de la démolition évalué le poids de l'ensembles des matériaux à deux fois celui de la solution que je voulais mettre en œuvre.

Nous avons fait réaliser à l'étage un faux plafond placo avec isolant qui est entièrement repris par la charpente.  
Pour la sous face de ce plancher pas doublage ou faux plafond de prévu tout restera apparent. Nous avons placé quelques bac LEWIS sur les solives et vue de dessous l'association bac galva petite onde et bois nous plait bien. 
Au final cet étage sera un "plateau libre" occupé par un séjour d'une maison d'habitation. Il n'y aura ni cloisons, ni isolation intérieure puisqu'il y en a une extérieure, ni revêtement de sol supplémentaire puisque la dalle béton fais office de finition (poids dalle béton 135kg/m² + bac acier 6kg/m²). Il y aura juste en périphérie un doublage technique en placo pour passer quelques gaines élec et bien sur le mobilier classique pour un séjour.

Qu'en pensez-vous ? 

PS ci-joint un schéma en coupe du projet. 

7. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Bonsoir Boisphile,

Je me permets de vous solliciter pour que vous donniez votre avis sur la viabilité de mon projet.
Les solives vous sont-elles suffisantes pour la charge prévue ?
Que pensez-vous de l'OSB positionné tel que sur le croquis ? 

Je ne voudrai pas faire une erreur.

Merci d'avance 
Bien cordialement 

8. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 1 mois

Mécaniquement, c'est plus que correct, juste deux points qu'il faut avoir à l'esprit :

1) Même si ce plancher est surdimensionné, un plancher bois présente toujours une certaine souplesse et je ne suis pas en mesure d'évaluer le comportement du béton à moyen et long terme.

2) Je m'oppose toujours à l'association du bois et de la quantité importante d'humidité contenu dans les bétons et je ne suis pas le seul dans la mesure où, le DTU lui-même dit que cette association est une hérésie et qui plus est avec des bois anciens donc ultra secs.

Mais bon, c'est votre choix et il faudra bien accepter les risques liés à ce choix.

9. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 29 jours

Bonsoir Boisphile  un grand merci. 

Si je peux partager avec vous ma "maigre" expérience, le comportement d'un bac acier LEWIS correctement  bétonné (bien entendu) est à mon avis très bon. 

J'ai habité une maison plus de 10 ans dans laquelle un béton avait été coulé sur un bac acier LEWIS posé sur une structure bois je n'y avais constaté aucun désordre. Il avait été réalisé par un  professionnel un peu avant que j'achète cette maison.

Par curiosité j'ai recontacté il y a peu de temps le dernier propriétaire de cette maison qui lui aussi après quasi 10 ans (donc au moins 20 ans au total) n'a pas constaté l'apparition d'un quelconque désordre non plus. Il reste très satisfait de son béton poli.

Je n'ai aucun avis sur les autres procédés de bétonnage sur structure bois, mais concernant ce bac LEWIS je suis très confiant.

La conception des bac LEWIS empêche les fuites de "laitences" lors du bétonnage (avec mise en place d'un béton spécifique). Il n'y a aucun risque de contact direct entre le bois et le béton frais. Le béton sera recouvert après un lissage de surface d'un polyane pour éviter une perte en eau rapide et prévenir l'apparition de  fissure.

Vous faites bien de m'alerter sur les bois anciens ultra secs, j'ai mesuré l'humidité relative de l'air ambiant dans le bâtiment en ce moment (55/60%), je vais louer un déshumidificateur pour maintenir l'humidité de l'air aux alentours de ces chiffres durant la phase de séchage de la dalle. 

J'espère avec toutes ces précautions éviter les ennuis...

Merci encore Boisphile

10. Resistance à la compression de l'OSB3 il y a 6 jours

Bonjour, 

Suite et fin du sujet, j'ai réalisé le coulage du béton, grâce aux remarques de Boisphile j'ai contrôlé le taux d'humidité relative dans l'air durant le coulage et le séchage. Il n'est monté de 52% jusqu'à 70% durant les 2h30 du coulage et du lissage de surface. 
Le coulage a eu lieu tôt le matin pour pouvoir bien ventiler en même temps. Dès que j'ai recouvert le béton du polyane et que j'ai mis un petit coup de déshumidificateur  il est facilement redescendu à 55/60%. 

Ensuite les jours suivants une bonne ventilation naturelle a permis de maintenir ce taux sans utiliser le déshumidificateur.

J'ai aussi testé avant et pendant le coulage les solives et les poutres en bois avec un testeur adapté et leur taux d'humidité propre n'a quasiment pas varié pendant le lapse de temps ou l'humidité relative de l'air était à 70%.

Pendant une semaine j'ai laissé le polyane pour que le béton sèche doucement. Lorsque je l'ai retiré le taux  d'humidité relative dans l'air n'a pas bougé.

Le béton a maintenant + ou - 20 jours de séchage et à la surface de celui-ci il n'y a aucune fissure il est "nickel " il sera je pense facile à polir.

Merci encore

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