Bonjour à tous,
Je préviens que je suis peut-être totalement à côté de la plaque, c'est pour cela que je viens, je n'y connais rien en plancher bois et j'aimerais éviter de faire n'importe quoi...
J'ai pensé les choses à partir de différentes infos trouvées sur le net et sur les forums mais je suis surement passé à côté de certains trucs...
Mon projet concerne la réhabilitation/surélévation d'une ancienne maison de ville.
Sur une surface RDC d'environ 50m², la dalle existante a été supprimée et le sol a été décaissé d'environ 60 centimètres. La surélévation va reposer sur des micro-pieux.
Il était initialement prévu de re-couler une dalle béton mais les sols ne sont pas très bon, du coup, la question se pose d'éventuellement installer un plancher bois en appui sur les têtes de micro-pieux.
L'idée serait d'utiliser des solives de 10x220 avec entraxe de 40 cms.
Sur la photos, on voit les pieux en blanc.
La solive à côté de la côte à 378.26 est scellée au mur.
Ma question est du coup de savoir si les dessins que j'ai réalisé sont réalistes ou pas du tout ? Pourriez-vous me donner vos avis ?
Merci d'avance de vos conseils.
Il y a beaucoup à dire!
1) Un plancher de base, est un ouvrage structurel qui reprend tous les efforts de l'ouvrage qui sera construit dessus.
2) De la toiture aux fondations, via les murs, son calcul ne doit rien au hasard, il y a là une véritable étude de BE à faire, dans la mesure où toute les charges et efforts horizontaux doivent être pris en compte.
3) De plus, la détermination du nombre de pieux et leurs emplacement dépendent des résultats de l'étude de sol qui doit être faite.
4) L'entreprise qui plante les pieux doit connaitre la charge que reprend chaque pieux.
5) La disposition du solivage en deux sens n'est pas correcte.
6) Entre autre, il sera nécessaire de faire un plan de coupe, sachant qu'il doit y avoir au minimum 30 centimètres sous le bois le plus bas et que le VS doit être correctement ventilé.
7) A priori, ce sera une construction à ossature bois dont une façade mesurera plus de 9 mètres, ce qui entraînera la pose d'un mur de refend intermédiaire. Ce mur de refend, comme les murs périphériques, impose des efforts au plancher sous-jacent, qui doit lui-même les transmettre aux fondations.
8) Bien sûr, rien ne peut être entrepris sans connaitre le lieu précis de l'implantation et sans des plans dimensionnés de la construction.
En résumé, une telle construction qui va nécessiter un permis de construire ou pour le moins une autorisation en Mairie, doit faire l'objet d'une étude de BE.