Zoom sur le bois dans les Jeux de Paris
Abaque de solivage

Abaque de solivage

il y a 15 ans

Bonjour,

Voilà 3 semaines que j'ai commencé la réhabilitation d'un grenier voué à devenir mon chez moi, et je commence à me poser des questions sur la qualité de mon solivage... ce que je lis sur le forum pour l'instant n'a pas l'air d'aller dans le bon sens... je m'explique :

J'ai une surface de 8,8m * 11m, avec  2 poutres  (dans le sens de la largeur) de 20*25cm créant des portées de 3m70 , l'entraxe est de 50 et les solivage est formé de portions de 8*12cm...

Si je ne me trompe pas, il me faudrait 8cm de + sur mes solives (donc 8*20) pour arriver à une solidité suffisante... (n'étant pas un professionnel, il est malgré tout fort possible que je me trompe).

Je sentais en effet mon plancher vibrer quand je marchais par endroit, et je me disais (jusque là) qu'en l'enlevant et en posant mes dalles d'OSB3 cela le solidifirait quelque peu et l'empecherait de vibrer...mais là, je dois avouer que je doute.

En sachant que je ne peut enlever les solives existantes (car le plafond du voisin y est fixé dessus), est-ce qu'il y a un risque à laisser la structure dans cette situation ? et sinon y'a t-il une solution  de renforcement quelconque ?

Merci de vos réponses,
Alex.

41 réponses

21-30 sur 41 réponses
3/5
1. Abaque de solivage il y a 15 ans

Tout cela est très bien, mais je continue à dire que cette technique pointue n'a pas sa place sur un forum parcouru essentiellement par des profanes. Nous savons vous et moi, qu'il ne manquera pas d'appentis sorcier pour visser des pattes à scellement dans les solives et couler une chape maison fabriquée au fond de la cour avec une bétonnière.

C'est la raison pour laquelle je ne donne jamais d'information sur la fabrication de ferme ou de fermettes et tous autres montages ""à risque"".

Je sais bien que pour autant nous ne serions pas responsables, mais quand même quelque part, moi, ça me gratte……………..

2. Abaque de solivage il y a 15 ans

Boisphile,

Concernant les risques d'avoir affaire à des apprentis sorciers, c'est le lot de toutes les demandes qui fleurissent sur ce site.

Ceux qui posent des questions et malgré une réponse détaillée et raisonnée, vérifiée, ne souhaitent pas suivre vos recommandations, agissent exactement comme vous me le décrivez: comme des apprentis sorciers. Ils ont besoin de conseils, mais ne les suivent pas parce qu'il leur semble excessif d'appliquer à la lettre les instructions qui leur sont données.

Si cette démarche est suivie pour des planchers, des terrasses, des toitures, des charpentes, c'est sur que ça ne s'améliorera pas pour la mise en oeuvre d'une technique mixte de renforcement Bois-béton.

Mais est-ce que cela doit pour autant nous amener à en interdire l'accès à ceux qui ont une approche cohérente par rapport à leur chantier et suivent convenablement les instructions qui leur sont données?

D'ailleurs, pour tous les cas auxquels j'ai répondu sur le site, j'ai toujours fourni aux interessés: note de calcul, instructions de pose et descriptifs des composants à mettre en oeuvre. Si je peux me permettre, sans avoir autant d'amplitude que votre blog, je couvre de façon exhaustive toutes les contraintes liées à la mise en oeuvre d'une section mixte.

OK, il n'y  a pas de 0 risques et 100% de garantie que le travail soit bien fait. C'est bien naturel: les relevés sont faits par le demandeur, les travaux sont exécutés par ses soins. C'est exactement la meme situation que pour tout autre intervention. L'atteinte du résultat et sa conformité avec les calculs exécutés dépendent du sérieux avec lequel le demandeur effectue le travail.

Donc, pour toutes les situations où je suggère une approche de renforcement par la mise en oeuvre d'une connexion je fourni les éléments de calcul sans lesquels AUCUNE CONNEXION N'A DE SENS.

Espérant avoir clarifié suffisament cet aspect de la technique de connexion bois-béton.

A+

ITHACA

3. Abaque de solivage il y a 15 ans

Pour ma part, Ithaca, je trouve ta technique très intéressante (et il est bon d'avoir à nos éventails de possibilité celle ci). Toutefois je rejoins Boisphile dans le fait que la réalisation est plus complexe (et je n'aime pas jouer les "apprentis sorcier"), et dans mon cas, j'ai donc décidé de doubler les solives, (avec entretoises en plus), ce qui ne me fait utiliser que du bois, et qui, donnera une bonne résistance (je ne pense pas réussir à éviter une légère flèche par endroit, mais c'est aussi le charme de l'ancien).

Merci à tous en tout cas de votre aide.

4. Abaque de solivage il y a 15 ans

Pas se souci Alex!

Employer cette expression toute faite d'"apprenti sorcier" me semble simplement excessive pour justifier le choix d'une technique plutot que d'une autre: il n'y a pas de nécessité de se justifier, tout simplement, si on préfère une technique à une autre. Surtout si les différentes alternatives sont étayées (sans jeu de mots) par une approche complète et fiable.

La seule chose qui doit demeurer dans l'esprit du constructeur c'est que le travail doit etre fait dans le respect absolu des règles de construction, sous peine d'avoir de gros déboires.

Le résultat final en vaut toujours la chandelle!

Donc, bon travail Alex!!

ITHACA


5. Abaque de solivage il y a 15 ans

Je ne réagis pas sur la technique, ni même sur vos commentaires généralement complets, mais je pense qu'il y a des limites à tout.

Je ne dimensionnerai jamais une ferme ou une fermette sur le net, parce que je pense que c'est une connerie déjà rencontrée mille fois.

Pour exemple : Il y a quelques années, on trouvait assez facilement des abaques, mis en place par des organismes professionnels pour aider les entreprises à fabriquer des poutre ou des fermes. Il s'en est suivi des dizaines de sinistres pour mauvaises interprétations. On en est là et cela parait si simple de fixer des connecteurs et de couler du béton…………….. comme il parait si simple de monter une maison bois, des montants des traverses des clous, des panneaux, il ne faut pas sortir de St.Cyr, j'entends cela à longueur de temps……………. Prenez la peine de visiter des sites d'auto constructeurs et faites vous votre opinion……….. Prenez exemple sur les transformations de combles, combien d'entreprises capables de faire correctement et combien se disent spécialistes…………. En regard, c'est la deuxième cause de sinistre, il n'y a pas de mystère.

Votre technique OUI ! bien sur, 100% d'accord, mais pour des pros, uniquement des pros et encore pas n'importe qui. Parce que vous délivrez une note de calcul, vous faites bien votre boulot, vous expliquez, pas de problème, mais vous retrouverez cela sur d'autres forum ou sur des pages perso çà tous vents. La pratique c'est un peu ""tassée"", mais au début de ce forum, il y avait des ""pompeurs" des mecs qui venaient poser leur question qui en fait était pour répondre sur un autre forum et se faire ""mousser"", réponse arrangée à leur sauce bien sur…………. Alors pensez donc des documents, des notes de calculs, il va y avoir des amateurs, c'est certain.

Cela étant, c'est MON opinion, qui n'engage que moi et je respecte la votre, parce qu'au moins on peut en débattre intelligemment.

6. Abaque de solivage il y a 15 ans

Bonjour et désolé pour cette absence prolongée.
Je rejoins complètement Boisphile : C'est une technique (Plancher Bois-béton) qui marche sans doute,  mais pas quelque chose que l'on peut faire chez soi en ayant surfé sur un forum. Preuve en est la liste de textes réglementaires que vous citez. C'est un métier, et je me permet de penser que vous êtes bien placé pour le savoir.
Pour revenir à mon post précédent, le renforcement, je l'ai dimensionné rapidement et je n'ai pas donné toutes les infos sur les fixations pour une raison simple. Il s'agit d'un renforcement! Cela implique qu'avant de faire quoi que ce soit de définitif, il faut examiner scrupuleusement, avec un oeil professionnel, la structure existante. En effet, la structure est déjà déformée, bien que j'accorde du crédit aux informations que vous donnez, Alex, ni moi ni aucune personne responsable ne se permettra de les considérer parfaitement exactes, d'une part, mais surtout, complètes. En effet, il facile de passer à coté d'un détail qui suffirait à rendre caduque mon étude.
Je vous ai donné une petite idée pour que vous sachiez à quoi vous attendre mais la visite d'un pro reste indispensable.

Bon courage,
Suri

7. Abaque de solivage il y a 15 ans

OK Suri,

La psychose du risque ne se développe uniquement  que quand le béton est ajouté au bois? C'est quoi le système de raisonnement que vous suivez là?

Si on estime que les informations sont suffisament fiables quand elles nous sont fournies par les demandeurs eux-memes pour procéder à une évaluation de l'intervention adaptée à mettre en oeuvre sur un plancher, une charpente ou une terrasse, ça comporte le meme niveau de risque, quel que soit le matériau mis en oeuvre, ou je me trompe?

Il y a de nombreuses personnes qui n'ont pas de complexe vis à vis des gros travaux, il n' y a qu'à lire les demandes qui sont ouvertes sur le forum pour s'en persuader, et qui s'affranchissent très bien de la difficulté de mettre en oeuvre une dalle collaborante sur un plancher bois existant, préalablement connecté. C'est meme de la rigolade quand on y pense bien: la difficulté essentielle consiste en une exécution d'avant-trous pour les tire-fonds des connecteurs et leur vissage successif à la distance prévue par la note de calcul!

Je ne veux pas penser que cette "simplicité" soit le vrai motif de vos questions. Cette simplicité est le fruit de la complexité absorbée au niveau de l'étude, et c'est ce qui devrait etre l'objectif de la pluplart des procédés à mettre en oeuvre dans le batiment. Mais bien sur, simplicité ne signifie pas système simpliste et résultat hasardeux, bien au contraire.

Pour finir, expliquez-nous mieux pourquoi cette technique est présentée sur ce site par le CNDB lui-meme si elle n'était pas digne d'interet, au public auquel s'adresse ce site?

Pour mémoire, ce site nous accueille avec comme introduction:
"Bienvenue sur le forum de www.bois.com, espace de partage et de discussion pour les
bricoleurs débutants ou confirmés et les passionné(e)s de décoration."

En plus pour etre complètement correct, il nous faudrait en savoir un peu plus sur votre activité professionelle, comme nous connaissons celle de Boisphile, par exemple.

A+

ITHACA




8. Abaque de solivage il y a 15 ans

bonjour

pour la réalisation de plancher bois béton, ne faut-il pas que l'entreprise soit agréée pour ce genre de réalisation un peu particulière?

noté que je peux fabuler mais il me semble bien en avoir déjà entendu parlé sur un chantier en particulier!!!

cordialement

9. Abaque de solivage il y a 15 ans

Salut Bois debout,

Non. L'agrément dont tu parles ne concerne, à ma connaissance, qu'un seul procédè. En fait, le paravent de l'agrément est un moyen de ne pas divulguer la simplicité du système et de pouvoir justifier un prix moyen élevé pour une prestation à la portée de beaucoup sur le plan technique!

D'ailleurs, première affirmation: le dimensionnement par nos soins d'un plancher est gratuit. Le logiciel est mis à disposition à titre gracieux auprès des B.E qui en font la demande.

Il ne viendrait à l'esprit de personne, aujourd'***, d'exiger un agrément spécifique pour le coulage d'une dalle en béton, par exemple.

La démarche est la meme pour le procédé que j'ai déjà eu l'occasion de présenter à certains d'entre vous: en effet, absorber la connaissance des textes officiels et des comportements des matériaux et systèmes de structure n'est pas chose aisée, c'est vrai. Mais il n'est pas nécessaire, pour l'utilisateur de refaire tout le processus de développement qui nous a amené à formuler notre dimensionnement!

Son interprétation en terme de mise en oeuvre, en revanche,  est facilitée par l'ergonomie meme des connecteurs. Franchement, si les maçons arrivent à s'en sortir, a fortiori les charpentiers!!!

Pour poser des solives et couler du béton, on n'exige pas un diplome d'Ingénieur du bois ni un diplome d'ingénieur béton!!!

Donc, je te confirme Bois debout, il n'y a pas de diplome spécifique ni d'agrément particulier concernant la mise en oeuvre de connecteurs.

Par contre, comme je te l'avais déjà proposé précédemment, si tu souhaites avoir une description détaillée du processus (note de calcul, guide de pose, estimation des couts) le plus simple, pour que tu puisses te faire une idée complète ça serait de partir sur un cas de plancher. Tu dois bien en rencontrer dans le cadre de ton activité?

A+

ITHACA

10. Abaque de solivage il y a 15 ans

Bonjour,
ITHACA, non le risque n'intervient pas que quand on ajoute du béton, et c'est la raison pour laquelle je ne m'aventurerait pas à donner le dimensionnement des fixations du renfort que j'ai proposé. Ainsi, Alex, ou n'importe qui d'autre fera forcément appel (enfin j'espère) à un pro.
Ensuite, vous commencez un paragraphe par "Si on estime que les informations sont suffisament fiables...". C'est précisément là qu'est le risque, pas dans la technique utilisée (à condition que se soit bien fait, quelque soit le matériau). En effet, je ne connais que peu de non professionels de la filière capables d'identifier des sources de problèmes potentiels (état sanitaire des pièces, mode de fonctionnement de l'existant, et j'en passe).
Quant à ma profession, je travaille dans le service technique d'un industriel du bois.

Cordialement,
Suri


21-30 sur 41 réponses
3/5

Votre message :

Vous devez vous connnecter pour poster un commentaire.

S'identifier ou créer un compte
Nouvelle discussion

Vous n'avez pas trouvé les réponses à vos questions ?

Créer une discussion

Inspirations

0 photos pour vous inspirer