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Renforcement solivage

Renforcement solivage

il y a 2 ans

Bonjour,


Je rénove l'étage d'une maison d'habitation en pierre datant de 1908.

L'étage repose sur un plancher bois un peu trop flexible et qui faisait apparaître des différences de niveaux en raison de l'affaissement des solives au milieu de leur portée.

J'ai donc retiré le parquet (lames de sapin d'environ 2cm d'épaisseur) dans le but de les remplacer par des dalles d'OSB après avoir préalablement rétabli la planéité en gîtant des solivettes sur les solives.

Mais après retrait du parquet, je constate que le solivage semble très faible.


L'étage mesure environ 10,3 m x 9,5 m. et repose sur 2 solivages distincts.

Chaque solivage est ancré à une extrémité dans un mur principal et l'autre extrémité dans un mur porteur en briques de 18 cm qui divise la maison dans le sens de la longueur.


Les solives, apparemment en chêne, mesurent 75 à 80 mm de large par 150 mm de hauteur.

Sur le dessous des solives est clouté un lattis qui sert de support à l'ancien plafond de plâtre de l'étage inférieur. Cet ancien plafond de l'étage inférieur n'a plus de fonction car un nouveau plafond en placoplâtre a été réalisé à l'étage inférieur dans le but de réduire la hauteur des pièces. Ce nouveau plafond repose exclusivement sur les murs et n'exerce donc pas de poids sur les solives.

Il n'y a qu'un étrésillon au milieu de chaque solive.


Premier solivage :

La portée est de 5,20 m

L'entraxe moyen est de 46,63 mm

Un mur non porteur de briquettes parallèle au mur porteur, distant de 1,10 m de celui-ci joue un rôle de renfort (le plancher est plus haut et stable)

Il a vocation à recevoir un séjour et une chambre.

Je souhaite le recouvrir d'OSB de 22mm puis d'un parquet flottant de 8 mm


Second solivage :

La portée est de 4,05 m

L'entraxe moyen est de 47,91 mm

Il a vocation à recevoir une cuisine et une salle de bain.

Je souhaite le recouvrir d'OSB 3 de 22mm puis d'un parquet flottant de 8 mm

Je compte réaliser les cloisons en placostil de 7 cm (ossature rail).


Je pense coller et boulonner des solivettes pour mettre à niveau le plancher tout en renforçant le solivage.

Dois-je utiliser une solivette sur un seul côté de la solive ou deux solivettes pour prendre la solive en sandwich ?

Quel section utiliser : 32 ou 38 mm de large ?

175, 225, ou 250 mm de haut ?

Quelle essence ? Du douglas ou du chêne déclassé ?

À quelle intervalle dois-je mettre les étrésillons.

Combien de boulons et à quel endroit boulonner ?


Merci pour votre aide


4 réponses

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1. Renforcement solivage il y a 2 ans

Des solives de 150 mm ne peuvent pas être porteuses d'un plancher habitable sur une portée de 5200.

Il est illusoire de penser que la cloison de briques apporte un renfort. Si c'était le cas, les réactions d'appuis seraient  + 120 kg (Soulèvement) - 555 sur la cloison et 200 kg sur l'autre appui d'extrémité. Cette cloison porterait donc la charge la plus forte. 

Pour une portée libre de 5200, il faudrait des 100 x 250 avec entraxes de 500ou 75 x 250 avec entraxes de 417mm. Il est doc illusoire dans ces conditions de vouloir faire un simple renforcement.

Pour la portée de 4050 il faudrait des 75 x 200 avec des entraxes de 417 mm.

2. Renforcement solivage il y a 2 ans

Bonjour et Merci pour votre réponse.

J'habite cet étage depuis 16 ans et il était habité avant mon arrivée. Je ne peux pas intervenir par en bas parce qu'il faudrait détruire les plafonds du voisin du dessous et donc le reloger et l'indemniser.

A titre purement anecdotique, plusieurs entrepreneurs du bâtiment se sont proposé de me couler une dalle allégée sur l'ancien plancher en me disant que "ça devrait tenir".

Concernant la zone où la portée libre est de 5200:

Vous écrivez que "pour une portée libre de 5200, il faudrait des 100 x 250 avec entraxes de 500ou 75 x 250 avec entraxes de 417mm. Il est doc illusoire dans ces conditions de vouloir faire un simple renforcement." Je suppose que ce critère d'habitabilité est lié à un critère de confort.

La question fondamentale est de savoir si je peux améliorer la solidité et le confort en gîtant par exemple des solives de 38 x 225 ou 38 x 250 de chaque côté quitte à être légèrement en dessous de la norme ou si c'est une entreprise vouée à l'échec.

En admettant que la solive d'origine le supporte au niveau de ses appui, et que les capacités des solives ajoutées viennent améliorer les qualités de la solive d'origine, j'espère qu'on ne doit pas être loin des caractéristiques d'une solive de 100 x 250. 

Y-a-t'il un moyen d'évaluer:

    - si la solive d'origine peut supporter l'adjonction de 2 solives de 38 x 225 ou de 38 x 250 d'une part? (histoires de cisaillement, ...)

    - et quelle serait la résistance de l'ensemble d'autre part? Notamment si elle permet approcher la norme d'habitabilité ou si on en est loin.

Concernant la zone où la portée libre est de 4050 avec un entraxe d'environ 48 cm:

Vous écrivez que : "Pour la portée de 4050, il faudrait des 75 x 200 avec des entraxes de 417 mm."  

La norme d'habitabilité ne peut-elle être atteinte en renforçant les solives existantes? 

Merci d'avance pour votre réponse.

Par ailleurs, connaissez-vous un site qui explique la méthodologie d'évaluation des caractéristiques d'un plancher existant (qui ne correspond pas aux abaques standards) et la méthodologie qui permet de déterminer les moyens de le renforcer?

3. Renforcement solivage il y a 2 ans

Voila qui est nouveau : <<J'habite cet étage depuis 16 ans et il était habité avant mon arrivée. Je ne peux pas intervenir par en bas parce qu'il faudrait détruire les plafonds du voisin du dessous et donc le reloger et l'indemniser ...>>

Parce que vous n'avez pas préciser qu'il s'agit d'un immeuble en copropriété : <<Je rénove l'étage d'une maison d'habitation en pierre datant de 1908.>>

Or, dans une copropriété, par définition, les planchers sont définis comme étant ""parties communes"". Pour intervenir sur une partie commune, vous devez OBLIGATOIREMENT saisir le syndic de l'immeuble qui dépêchera soit un architecte soit un BE structure soit les deux, dont le rôle sera de prescrire les travaux à réaliser, l'ensemble étant soumis à assemblée générale.

Quant aux entreprises qui proposent de "couler une dalle soit disant "allégée""  c'est de la pure inconscience , en ponctuant d'un "ça devrait tenir" qui ne m'étonne pas. Je rappellerais simplement ce qui est arrivé à Paris dans le quartier Sèvre Babylone il y a une quarantaine d'années pour un cas similaire au vôtre, où le coulage d'une dalle c'est terminée par une évacuation-relogement dudit immeuble pour remise en état après écroulement et affaissement de planchers.

Maintenant, vous faites comme vous voulez, il en va de votre responsabilité.

4. Renforcement solivage il y a 2 ans

Merci pour votre réponse.


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