Rénovation/Isolation plancher ancien ; revetement béton ?

Il n'est jamais très raisonnable de mélanger bois, surtout ancien) avec une solution humide comme le béton, alors qu'il exite des solutions sèche tout aussi performantes. Mais la question est surtout de savoir si ce solivage de grande portée est capable de reprendre des charges d'habitation aux normes actuelles.
Pour exemple, en plancher traditionnel, sans compter de surplus lourds, pour une portée de 7 mètres et un espacement de 40 cm soit un entraxe de 60 cm, il faut une section de 200 x 300 mm……………. A vous de voir ce qu'il en ait.
Pour vous aider : Plancher : http://boisphile.over-blog.com/categorie-508552.html

Merci de ce retour.
Entraxe de 420, portée de 6,5 (entre murs) et poutres de 270x75, tout cela ayant été posé depuis plus de 50 ans (rénovation étages années 1940-50).
Et pas mal de mobilier dans le futur d'ou une charge permanente qui risque d'etre dans les limites hautes des abaques (page de calcul fort utile).
Surface plane, moins de 2mm de différence entre les cotés et le point central.
Je vais regarder ce que donne un revetement de type fermacell ou autre sur le plan phonique.
Cdlt

Compte tenu de l'âge, je ne tiens pas compte du fluage mais on est quand même à 1/340, donc faites très léger, éviter le fermacell, plaque de plâtre ou autres solutions lourdes, faite au plus simple, isolant laine entre solives pour les bruits aériens et bandes Phaltex sur les solives avant de poser les dalles, pour les bruits d'impacts et arrêtez vous là.
Avec une telle portée, pour éviter l'effet de "pompe" au milieu, il faudrait 1/500, on en est loin, il faudra vivra avec !!!

Qu'exprime le ratio 1/340 ou 1/500 ?
Merci

Salut Chino,

Il existe la solution adaptée à cette situation et qui répond aux deux exigences de rigidifier tout en permttant une augmentation sensible des charges admissibles.

Au-delà de ce que dit Boisphile, la solution mixte Bois-Béton n'a pas de conséquence sur le Bois dans la mesure où le béton ne rentre pas en contact avec le bois: un écran de protection étalé sur la surface à traiter rempli parfaitement ce role.

De plus, l'augmentation des charges admissibles passe forcément par un renforcement ciblé pour pouvoir exploiter au mieux la structure existante. Le platelage existant peut etre employé comme fond de coffrage, seule la caractéristique de reprise du béton pendant la durée de la maturation de ce dernier lui est demandée. A la dépose des étais (28 jours) il est possible de poser la finition voulue, y compris carrelage dont les joints ne risquent pas de se soulever si le calcul correspondant a été fait.

Bien sur, il y a une préparation d'armatures et de connecteurs à mettre en oeuvre avant le coulage proprement dit de la dalle. Le concept de la construction mixte est de faire contribuer le béton rajouté au bois de l'ossature en résistance mécanique, au lieu de simplement pénaliser la résistance totale du plancher par l'augmentation importante du poids propre.

Cette particularité favorise aussi le traitement efficace des vibrations (annullation de l'effet trampoline...) et des bruits d'impacts.

A+

ITHACA

Merci à tous les deux.
Pour info car je l'ai trouvé très interessant voici l'adresse d'un site (http://www.renforcement-planchers.com/legno/applicazioni.htm). En dehors de la promo pour leurs produits, les exemples de restauration bois/beton de vieux batiments italiens est plus qu'instructif et pertinent.
C'est d'ailleurs l'origine de ma recherche, mais Boisphile n'est pas chaud.
Je n'oriente donc vers Phaltex +  Placosol + Plancher flottant pour rester dans un budget raisonnable ( env 1000 e pour mes 85m2, hors plancher flottant).

Salut Chino,

Il s'agit de deux approches complètement différentes par rapport à la structure existante.

L'approche préconisée et complètement maitrisée par Boisphile consiste à rajouter le moins de charge possible sur l'ossature existante parce qu'elle n'augmentera pas sa résistance totale, ni ne devriendra plus rigide. Toutes les interventions devront etre faites en tenant compte de la capacité maximum à ne pas dépasser.

La deuxième approche n'a pas ce genre de limites: tout ce qui est ancré sur l'ossature (connecteurs + armatures complémentaires) contribue à l'augmentation de la résistance du plancher (ormis les finitions et les cloisons, cela va de soit) et en améliore grandement la rigidité.

Déclarer ne pas etre chaud pour l'une ou l'autre des deux approches me semble excessif. Ce sont deux mondes différents. En plus, sur le plan économique, il n'est pas dit que le second soit plus cher que le premier, soit dit en passant...

Chacun opte pour ce qui lui semble le mieux adapté. C'est sur que, une fois le renforcement avec connecteurs mis en oeuvre, après, il n'est plus nécessaire de toucher au plancher pour un un bon bout de temps.

A+

ITHACA

J'ai finalement gardé le plancher (chene) en etat moyen (et maintenant nettoyé et traité) sur face supérieure mais toujours très solide.
Abondon de l'option beton flocule. Choix du Phaltex et d'un OSB 16.
Le chantier est en cours :
- Séparation des 90m2 en 3 zones bien délimitées en utilisant des chevrons/tasseaux vissés avec une bande phaltex de 10 en dessous. Tout cela pour créer des ruptures dans la propagation u
- Pose flottante du phaltex (2 couches croisées de 10mm) et de plaques type OSB3 en 16mm
=> Constat : la pose flottante ne résoud pas le pb de bruit ! un effet de "rebond" des plaques et du phaltex ne diminue pas les bruits de pas. Cela est peut etre du à une certaine irrégularité du plancher en dessous ?
Aujourd'***, test sur une partie du revetement : Visser à la verticale des solives pour rigifier et voir (écouter !) si le bruit est réellement atténué.
Je ferai un post sur le résulta.

Fin de la première partie du chantier.
Phaltex + OSB ont été visés (sans exces). Bonne rigidité de l'ensemble, suppression des bruits de "rebond" et pas de bruits qui seraient transmis par les vis.
Résultat plus que satisfaisant.
A voir dans le temps.
Merci à toutes les contributions qui m'ont permis de faire les "bons" choix.