Dimensionnement solivage avec poutre centrale

Poutre en bois lamellé-collé de fabrication française GL24 portée 5150 - Bande de chargement 3150 - Section 135 x 450 - Poids 170 kg - Réactions aux appuis 2230 kg.

Solives portée 3165 - entraxes 417 - Section 75 x 150.

Variante en solives de portées 5150 - Entraxes 313 - Section 75 x 225

Pour OSB 3 en 2500 x 675 x 22 mm dans le premier cas et 18 dans le second.

Ok merci. ça fait une sacré poutre au milieu. Bois = douglas ou épicéa, c'est la même histoire donc?

Qu'est-ce que ça donnerait si j'en rajoutais 2, de façon à avoir 3 grosses poutres, et des petites solives:

?

Poutre en bois lamellé-collé de fabrication française GL24 portée 5150 - Bande de chargement 1433 - Section 110 x 360 - Poids 110 kg - Réactions aux appuis 1000 kg.

Nous pouvons de cette façon continuer jusqu'à ma dernière proposition soit : Variante en solives de portées 5150 - Entraxes 313 - Section 75 x 225, mais j n'en voit pas l'intérêt.

Merci. Oui, en fait quelque chose comme la variante 2 est plus adaptée à mon cas je pense (poids mieux réparti sur les murs).

Cependant, pour des raisons esthétiques (les solives seront apparentes) je voudrais réduire la densité des solives.

D'où quelques questions supplémentaires sur la structure de mon plancher au global (schéma ci-dessous; je me suis trompé sur les unités--> ce sont bien les même valeurs mais en mm):

- dimensionnement solives: est-ce que 20 solives 75x225 avec entraxe 313 tel que proposé dans la variante 2 ci-dessus est bien équivalent à 13 solives 120x225 avec entraxe 500?

- Au final il y aura lambourdes + parquet massif (>20mm): est-ce que des lambourdes "6x8" conviendront, et avec quel entraxe je dois les mettre?

- Acoustique: j'aimerais bien sûr réduire au maximum la transmission du bruit (notamment solidien). Quelle structure est la mieux adaptée : bandes résilientes (sous lambourdes et/ou sous parquet)? Lambourdes flottantes?

Merci

1) La réponse est oui pour des 120 x 225 du point de vue calculs théoriques, mais dans cette section non standard, le bois ne sera pas sec. Pour obtenir des résultats comparables il faudra demander un séchage à 18 % maxi de taux d'humidité.

2) Lambourdes 60 x 80 oui, mais si résineux, séchage à 14 % (Bois de qualité menuiserie) avec entraxes maxi de 400 si parquet 20 mm - 420 si 21 mm et 450 si 23 mm.

3) Dans la construction, nous distinguons principalement 3 types de bruits : Les bruits aériens émis par une source n’ayant pas de contact avec la structure, voix, musique, voitures, avions etc. Les bruit de chocs émis par les pas, chutes d'objets etc. Les bruits solidiens émis par rayonnement acoustique des parois de bâtiment soumises à une vibration mécanique, tuyauteries, ascenseur, chaudière etc. De plus, il faut distinguer la maison individuelle de la copropriété et par exemple, lorsque vous évoquez les bruits solidiens dans votre question et donc dans une maison individuelle, les bruits solidiens seront ceux de votre chasse d'eau ou de votre chaudière, alors que dans une copropriété, ils pourront aussi être ceux de la télé du voisin qui met en vibration la paroi commune.

Puisque votre question se rapporte à un plancher et si vous êtes sensible aux bruits, vous aurez à traiter ces trois sortes de bruits. Attention, je ne suis pas acousticien, loin s'en faut, mais par exemple, pour affaiblir les bruits aériens en plaçant un isolant laineux peu dense comme la laine de verre entre les solives, affaiblir les bruit de chocs en interposant un matériau résilient entre les solives et les lambourdes alors posées flottantes et affaiblir les buits solidiens en plaçant les solives dans un appui résilient et en isolant les canalisations par des colliers ou fixations à rupture de pont phonique.

Dans votre croquis, il ne faut pas placer des bandes résilientes SUR les lambourdes pour deux raisons, chaque fixation de lame est un pont phonique qui annule le bienfait de la bande résiliente et une bande résiliente finira toujours par se comprimer par endroits par des charges différentielles en créant un relâchement des fixations ce qui créera des grincements.

Bonjour,

Le charpentier vient de me donner les sections auxquelles il a accès en Douglas: 160², 160x240, 180², 200², 200x240 et 240².
Le 200x200 m'intéresse bien car cela me ferait gagner un peu de hauteur sous plafond : y a-t'il un meilleur choix?

Quel entraxe dois-je donc avoir pour du 200x200 (dans les 2 cas 5m15 et 3m80 de portée pour les 2 pièces disjointes à faire)? Et quel entraxe entre lambourdes 6x8 je devrai avoir?

Merci

Il faut bien comprendre :

Entre deux solives de même hauteur, par exemple 75 x 150, si vous multipliez par 2 son épaisseur soit 150 x 150, vous multipliez par 2 sa résistante et divisez par 2 sa flèche.

En revanche, entre deux solives de même épaisseur, la même 75 x 150, si vous multipliez par 2 sa hauteur  soit 75 x 300, vous multipliez par 4 sa résistante et divisez par 8 sa flèche.

Concernant des solives de plancher, c'est très rarement la résistance qui dimensionne, mais la déformation.

L'augmentation d'épaisseur fait varier la flèche de manière proportionnelle, alors que l'augmentation de la hauteur la fait varier au cube.

De plus, il me semble l'avoir déjà expliqué, le Douglas est un bois qui est très long à sécher, donc pour des solives qui travaillent en flexion, il faut privilégier des sections rectangulaires avec un rapport de l'ordre de 1 à 2 ou 3, qui sècheront plus vite donc avec moins de fluage.

Quelques exemples pour votre cas de solives de portée 5150 :

1) 75 x 225 - Entraxes 300 - Flèche relative L/345 pour une déformation de l'ordre de 10 mm sous charge à 15 mm après fluage.

2) Les 120 x 225 dont vous faisiez allusion plus haut, Entraxes 500 - Flèche relative L/330 pour une déformation de l'ordre de 10 mm sous charge à 16 mm après fluage.

3) Les 200 x 200 que souhaiteriez, Entraxes 300 - Flèche relative L/350 pour une déformation de l'ordre de 6 à 7 mm sous charge à 15 mm après fluage.

4) Les 160 x 240 que propose le charpentier, Entraxes 500 - Flèche relative L/330 pour une déformation de l'ordre de 7 mm sous charge à 16 mm après fluage.

Vous constaterez en comparant les cas 2 et 4 que vous obtenez quasiment les mêmes résultats, entraxes de 500 , flèche et déformations comparables, sauf que le cas 4 présente une section plus importante, pour une humidité du bois plus importante et en conséquence un calcul et donc un coût moins avantageux.

En conclusion, vous concernant et dans la mesure où, pour poser une isolation phonique concernant les bruits d'impacts, cela vous contraint à poser des lambourdes flottantes sur patins résilients, l'avantage est au cas deux.

En revanche, si vous faites l'impasse sur les bruits d'impacts qui ne sont pas toujours les plus gênants, c'est le cas 1 qui est à tous points de vue le plus intéressant, dans une section standard et sans pose de lambourde, le parquet en pose directe, avec sans doute une bonne économie.

Merci, c'est très clair. Le cas 2 me va, mais malheureusement il ne semble pas possible d'avoir ces sections (à moins que mon charpentier puisse refendre des 240x240 en 120x240 environ ; je vais lui demander mais je doute, ça me semble dangereux pour du LC).

Le cas 4 est donc plus raisonnable pour moi (je tiens assez à isoler correctement): bruit d'impact = bruit de lit (:)), confort de la discrétion, etc.

Quand on dit "séchage long" pour du douglas: parle-t'on de plusieurs mois pour ces sections, ou plusieurs années?

J'imagine que pour faire du LC il est déjà en partie au moins séché? L'installation du solivage va se faire dans les semaines à venir, mais vu à la vitesse où j'avance dans les travaux (:)) il ne sera pas chargé pendant au moins 8-10 mois pendant la période chaude où la maison sera constamment ouverte. Il pourra donc continuer à sécher un moment sans grosse charge (autre que sa propre masse).

On ne peut pas raisonner de cette façon, à moins de le stocker dans un endroit couvert et ventilé, sur chantier avec réglettes de ventilation ....................

Qu'appelez-vous LC ?

Lamellé Collé