Section du solivage d'une terrasse suspendue

Bonjour, mon sujet ne passionne pas de monde....même boisphile me boude.

Mais j'ai de la patience, donc je ne desespère pas!!

Bonjour, vous faite bien de ne pas désespérer, car tout vient à poins à qui sais attendre ! lol.
Alors... On peut utiliser une section de solive de 75/225 avec un espacement de 450 pour votre plancher de 21 d'ép mais il ne faudrait pas dépasser 3m de portée entre les supports d'extrémités, ou bien ajouter une poutre intermédiaire, mieux vaut utiliser une section de 100/250 pour une charge de 150kg/m², car on ne sais jamais le nombre de personnes qui pourraient fouler votre terrasse, ex: réunion de famille, crémaillère ! hips.... Ou quelques fois (déjà vu) dépôt de matériaux pour d'éventuels travaux intérieur, bien sur sans oublier de répartir la charge sur la surface de votre terrasse.
Bonne continuation, Jean-François.

Non, je ne boude pas, je manque de temps ……….

Attention Jean-François, on ne calcule pas une terrasse comme un plancher, les lames ne sont pas bouvetées et de plus on est en classe de service 3 et non 2 ce qui change le fluage (3).

Le problème, c'est que vous ne donnez pas la largeur des lames pour déterminer l'entraxe MAXI des solives …..

Largeur 90 entraxe 38 – largeur 120 entraxes 42 – largeur 140 entraxes 44

Basez vous sur un entraxe de 400 pour une section de 75 x 225 et votre portée de 3m95 -  traitée autoclave classe 4 comme les lames.

Bonsoir, oui certes Boisphile, le calcul n'est pas identique, j'ai simplement omis de préciser que cette entre-axe était pour des lames d'Ipé de 21mm d'ép x 120 "minimum", mea-culpa.
En ce qui concerne la section des solives, ils nous arrivés à plusieurs reprises de devoir remplacer des solives de cette section et de 3m80 de portée, par une section supérieure, bien sur quelques années plus tard, car le fluage après les avoir soulagé de son plancher en était inquiétant, il est vrais également que je nous oeuvrons dans le nord-est de la France ou le climat et moins propice qu'une autre région, je pense que vous ne me contredirez pas sur le fait que le taux de rétention d'eau des matériaux bois d’extérieur, à qualité égale, est plus élevé que dans le sud de la France, donc plus sujet à fléchissement, donc je pense qu'il vaut mieux prévenir que guérir.
Je ne veux en aucun cas, et me fait fort de ne pas remettre en question les règles de calcules ou les DTU, mais ceux-ci sont dans certains cas "d'ordre général", comme je le mentionnais sur un avis à un com, et cela n'engage que moi, il faut pouvoir et savoir parfois faire plier ces règles sans les faire rompre en fonction de tels ou tels facteurs, en privilégiant bien sur, les règles de sécurités des biens et des personnes, et ce dans les règles de l'art. Tous les com ou "pseudo" conseils que j'ai pu laisser à la disposition de tout à chacun ne sont fondés que sur mon expérience et principalement sur du vécu ou du déjà vu, et quand je doute, j'observe la règle du "Abstiens toi !"
Dans le cas présent c'est le taux d’hygrométrie ambiant et les intempéries favorisant une rétention d'eau plutôt constante, qui peuvent desservir quelques années plus tard, le bien fondé de ces règles . Ne donnons nous pas un % de pente plus importante à une toiture en Savoie qu'en Charente Maritime ?.
Bonne soirée, cordialement, Jean-François.

Pas de problème JF, de plus dans le cas présent, le résultat est le même concernant la section.

Je crois comprendre par vos propos que vous êtes professionnel. Il ne faut pas perdre de vue que dans la plus part des cas nous répondons à des profanes qui ne savent pas lire entre les lignes et c'est bien normal. Il nous faut donc les guider au mieux en partant du principe que les règles sont les minimums à respecter et que le risque d'erreur ou de mauvaise interprétation est plus important chez nos lecteur amateurs que chez les professionnels. D'où ma prudence peut être jugée excessive pour certain, mais au moins sécuritaire pour l'utilisateur.

Bonsoir Boisphile, oui bien sur je le conçois tout à fait, et sans aucun soucis, surtout bonne et utile continuation car la France à besoin de "Toit !" 8) cordialement, Jean-François.